Jeudi 25 août 4 25 /08 /Août 17:14

(extraits à partir du 1er cahier qui a été commencé en 1943 alors que Claudia se trouvait en Saône et Loire chez son oncle André depuis quelques temps et qui a été vraisemblablement été recopié à partir de ses premières notes, prises auparavant).

J'ai un besoin intense de parler, depuis que j'ai quitté mon Berry, ma famille et mes amis pour me confier en toute bonne foi, sans aucune complaisance envers moi-même, simplement pour expliquer les choses et aussi pour soulager un peu mon coeur, sans honte ni remords.

Dès mon enfance et évidemment plus encore pendant mon adolescence, ma sexualité me perturbait tellement, que mes pensées étaient la plus part du temps orientées vers le sexe.

Je me suis souvent demandé si j'étais "normale" car je ne pensais pas que les autres filles de mon âge ressentaient les mêmes troubles que moi.

J'avais réussi à récupérer un cahier à spirales dans un tiroir du bureau de mon père et je décidais d'y recopier les notes que je griffonnais jusque à présent sur des feuilles volantes, avec l'idée d'en faire un journal. J'avais pris cette idée auprès de je ne sais plus quelle auteur qui disait l'avoir fait dans sa jeunesse. Et puis pour être franche c'était plus facile pour moi de griffonner mes sentiments et mes idées sur le papier, plutôt que d'en parler directement à quelqu'un qui, j'en étais persuadée, finirait un jour ou l'autre par porter des jugements sur moi ou encore pire, de rapporter ce que je lui avais confié... Avec un journal intime mes confidences seraient bien gardées.

Au début de l'année 1942, j'allais donc avoir 13 ans, lorsque André, le jeune frère de maman, qui est également mon parrain, qui avait 28 ans à ce moment là, eu l'intention de m'emmener avec lui pour que je puisse enfin commencer un apprentissage de couture, une idée que j'avais en tête depuis longtemps. Mon jeune oncle vivait en Saône et Loire depuis quelques années où il s'était fait une bonne situation dans la faïencerie. J'étais décidée à partir avec lui, car là-bas c'était beaucoup plus simple d'y trouver un maître d'apprentissage, qu'ici, mais nous attendions les "ausweis" pour retourner à Digoin.

En effet, cela faisait presque deux ans que j'avais mon certificat d'étude sans pouvoir trouver personne qui accepte de me prendre en formation. A part faire du ménage à la maison et aider ma grand-mère qui habitait juste de l'autre côté de la rue et qui était seule depuis une dizaine d'année, date du décès de mon grand-père, ou parfois m'occuper des animaux de la ferme, je ne faisais pas grand chose. Je me sentais souvent désœuvrée et même inutile parfois. Je passais la plupart de mon temps à lire toutes sortes de livres de la bibliothèque municipale. Parfois il m'arrivait de remplacer la vieille demoiselle qui s'en occupait habituellement, il était facile pour moi de choisir mes lectures, de préférence celles n'étant pas particulièrement destinées aux gamines de mon âge. J'avais toujours eu le premier prix de français depuis mon entrée au cours préparatoire et la lecture était devenue pour moi une vraie passion.

Je dois avouer aussi, qu'il me tardait de partir car certaines histoires et les ragots commençaient à courir sur mon compte depuis quelques temps au village. Tout cela, plus mon oisiveté contrariaient ma mère, qui parlait sérieusement de me "placer" à Châteauroux chez des gens aisés. En quelques sortes c'était pour leur servir de bonne.

Papa était parti à la guerre en 1940 et depuis que l'armistice était signée il se trouvait dans un camp militaire dans le Roussillon en attendant une démobilisation qui tardait à venir. 

Mon oncle André, lui, était encore "vieux gars" à cette époque. Je l'aimais bien car il me gâtait à chaque fois qu'il venait nous voir, n'oubliant jamais mon anniversaire. Cette fois encore il m'avait ramené un cadeau que je trouvais épatant: Une vraie paire de chaussures! pas ces sortes de godillots à semelles de bois, les seuls qu'on pouvait trouver ici depuis les restrictions, non, pas du tout, mais de jolis escarpins d'avant guerre, ce qui était rare et cher. Et puis ce n'était pas des souliers de gamine... mais de vraies chaussures de femme! En plus, pliée dans un papier de soie au fond de la boîte j'avais également découvert une paire de bas nylon!

"-Ne parle pas de ça à ta mère, tu veux bien?" me dit mon oncle avec un sourire embarrassé et en rosissant légèrement. Je lui souris en retour et toute fière de partager ce secret avec lui, je promis le silence.

J'avais compris tout à coup qu'aux yeux des hommes, je n'étais plus vraiment une petite fille.

J'allais partir d'ici le cœur léger, heureuse de pouvoir quitter enfin le village du Berry qui m'avait vu naitre et de pouvoir avoir la chance de vivre autre chose et il va sans dire d'échapper avec soulagement à la vie de bonniche qui me pendait au nez.

Ce qui me pinçait le coeur, c'était juste de laisser ma soeur Solange et mon cousin Pierrot qui avaient tous les deux le même âge, deux ans de moins que moi et qui partageaient avec moi cette petite vie campagnarde, monotone et ennuyeuse. J'avais la sensation de les abandonner à leur triste sort.

Avant mon départ, pour ce qui allait être pour moi était "Le Grand Voyage", car je n'étais jamais allée plus loin que Tours, qui était à environ 100 kilomètres de chez nous et sans savoir quand je reviendrai, j'aurais aimé que maman me prenne à part, qu'elle me dise certaines choses comme une mère le fait généralement pour sa fille qui allait s'éloigner d'elle pour longtemps et qui se trouvait en passe de quitter l'enfance. J'aurais voulu qu'elle me donne quelques conseils et qu'elle me fasse des recommandations, car je me sentais ignorante des changements naturels et physiologiques qui étaient en train de modifier mon corps et mes pensées d'adolescente. Je me sentais me transformer depuis quelques temps, non sans appréhension. Lorsque mes "anglais" avaient débarqué pour la première fois, l'année précédente, maman ne m'avait jamais rien expliqué ni même jamais effleuré la question avec moi. Ce jour là elle m'avait dit tout simplement que cela était parfaitement normal pour une jeune fille de mon âge, était allée chercher tout simplement des serviettes hygiéniques et m'avait donné quelques conseils basiques de propreté. Heureusement, Hélène, ma plus jeune tante avait un peu abordé la question avec moi et puis j'avais interrogé mes deux meilleures copines, Marie-Louise et Rolande, beaucoup plus à la page que moi pour ces sujets intimes. Elles m'avaient rassurée en m'expliquant les choses de façon précise, sinon je pense que cette hémorragie soudaine m'aurait vraiment affolé!

Solange qui avait juste 11 ans, eu les siennes seulement quelques mois après, mais contrairement à moi, elle sembla trouver cela parfaitement ordinaire et naturel et je ne sais pas comment elle s'y prenait, mais comme à son habitude, elle avait été au courant de tout bien avant moi.

Pour ce qui était de la sexualité à la campagne, tout le monde, même nous les enfants, étions très souvent confronté à celle des animaux: C'était un spectacle ordinaire et amusant qui nous intéressait et nous distrayait. Nous avions tous vu les verrats grimper sur les truies, les chiens collés aux chiennes et le bouc où le taureau s'accoupler avec leurs femelles. Nous savions comment se font les bébés puisque c'était la même chose qu'avec les bêtes!

Moi, devant ces étreintes intimes publiques, je me sentais assez mal à l'aise, car si, pour être franche je dois avouer qu'elles me fascinaient, en même temps elles me troublaient fortement et me donnaient chaud. Elles semblaient plaire aussi aux hommes et aux garçons rigolards qui y assistaient, car ils s'échangeaient des regards complices en lorgnant vers les filles et en échangeant des gestes obscènes. Ils guettaient la moindre lueur de lubricité dans nos regards qui auraient pu trahir nos pensées.

En regardant ces scènes, accompagnée le plus souvent de mes deux amies, je faisais l'indifférente, la fille détachée et pas du tout intéressée, mais en fait, à chaque fois, ça me mettait la boule au ventre et une moiteur m'envahissait de partout. J'étais nerveuse, comme échauffée. Je ressentais des picotements un peu partout, étonnamment entre les fesses et sur le bout des seins qui devenaient tout durs. Sans doute que nous étions émues autant toutes les trois, tout en tachant de ne laisser paraitre aux deux autres.

Maman n'abordait jamais la sexualité avec ses filles: Cela ne se "faisait pas". Ce sujet qui semblait banal et habituel pour tout le monde, elle, n'en parlait jamais, car c'était j'imagine, à cause de l'éducation assez rigide qu'elle avait reçue pendant son enfance. C'était des choses secrètes, impossible à exprimer, une sorte de tabou familial en quelques sortes.

Mais moi je savais bien que si pour elle, parler de la sexualité était inconcevable, en revanche, baiser était habituel et il faut bien reconnaitre qu'elle aimait ça... En effet depuis toute petite j'entendais parfaitement ce qui se passait dans la chambre de mes parents, juste de l'autre côté de la cloison,.

Certains soirs maman était nerveuse et elle nous envoyait tous les trois nous coucher sans traîner, sitôt la table débarrassée et la vaisselle faite. Après un moment, ces soirs là, pour être certaine que nous étions endormis, elle venait s'en assurer au pied de nos lits.

Moi, comédienne déjà, j'adoptais une respiration régulière et la pose sans équivoque de la parfaite dormeuse: La bouche semi-ouverte, un bras en l'air sur l'oreiller. Après nous avoir scruté quelques instants, elle repartait à pas de loup vers sa chambre. Puis je l'entendais dire à l'intention de papa: "Allez! viens donc te coucher maintenant! ça va... ils dorment ". Mon père, le plus souvent la rejoignait assez vite. A ce moment là je m'asseyais dans mon lit et collais mon oreille au mur. Parfois, il tardait à venir et maman impatiente, le relançait pour qu'il se décide enfin à aller la retrouver. Lorsqu'il était enfin dans la chambre je distinguais sa voix grave prononcer des mots du genre: "T'as encore envie hein?" "Allez écarte bien!" ou bien "tourne-toi!" parfois: "tu aimes comme ça hein salope?" J'entendais parfois ma mère qui répondait "oui! oui! je suis une salope! fais moi tout! Ce soir j'ai envie de faire la cochonne! "

Puis le lit commençait à grincer et je percevais leurs soupirs étouffés, leurs gémissements entrecoupés de courtes phrases: des "oui comme ça!" des "encore!, continue!" des "doucement" et des "plus vite" que prononçait ma mère et des "tu me sens bien?" des "je te la mets jusqu'aux couilles!" ou "t'es vraiment une salope!". Et puis après un long moment de silence juste entrecoupés de temps en temps de petits cris, elle commençait à parler plus fort et à débiter des phrases tellement crues, de telles horreurs, que j'avais du mal à imaginer que ma propre mère puisse connaitre et employer de telles grossièretés, si je ne l'avais pas entendu les prononcer de mes propres oreilles. Papa s'efforçait de lui souffler de ne pas faire autant de bruit, qu'elle allait nous réveiller... mais sourde d'excitation, elle poursuivait sa litanie de gros mots jusqu'à l'instant où elle finissait par pousser un rauquement sourd, systématiquement étouffé par la main de son mari. Puis plus rien pendant un bon moment jusqu'à ce que j'entende les bruits des va et vient, puis de l'eau dans le cabinet de toilette.

Moi, depuis le début j'avais une main placée entre les cuisses et de l'autre je me pinçais les tétons très fort tout en m'imaginant me trouver à la place de celle qui était dans la chambre d'à côté. J'avoue que j'ai souvent souhaité que papa vienne pour faire de moi ce qu'il avait envie, mais cela ne s'est jamais produit et j'en étais très frustrée. J'en voulais à mon père qui continuait à me voir comme une petite fille alors que je n'en étais plus vraiment une. Je ne lui adressais plus la parole, mais je faisais tout ce que je pouvais pour qu'il me remarque: Par exemple j'arrivais au petit déjeuner en chemise de nuit et le plus décolletée possible; mais je n'avais à mon grand désespoir, pas grand chose à exposer. Car du côté de maman, c'étaient plutôt des blonds-roux aux yeux clairs et les femmes étaient dotées comme elle, d'une forte poitrine. Ma blondinette de soeur tenait de leur côté. Elle qui était pourtant ma cadette de deux ans, possédait déjà des seins bien plus développés que les miens; ce qui m'enrageait. Moi, pour le physique je tiens plus du côté de ma famille paternelle: Je suis très brune et tout comme ma grand-mère paternelle et mes tantes, je n'ai pas beaucoup de poitrine, une taille fine, avec des fesses très cambrées et bien rebondies.

Par contre, après y avoir réfléchi longuement, je dois bien admettre avoir hérité des principaux traits de caractère de maman: Nous sommes toutes les deux indociles, secrètes et en plus, j'en conviens, extrêmement sensuelles et libertines, certainement à cause d'un considérable appétit sexuel dont la nature nous a dotée toutes les deux.

Je parle de "libertine" à propos de ma mère en pesant mes mots et pour ne pas dire plus, car je m'étais bien rendue-compte que l'absence de notre père qui se prolongeait, n'atténuait pas son appétit sexuel, bien au contraire. Je savais parfaitement que depuis son célibat forcé elle se masturbait chaque soir dans son lit, car à travers le mur trop mince, je percevais ses petits cris de jouissance qui m'étaient familiers depuis longtemps. Il arrivait souvent qu'elle se fasse plaisir aussi pendant la journée, la plupart du temps dans le cabinet de toilette qui se trouvait entre les deux chambres. C'était facile de la guetter car dès que je m'apercevais qu'elle s'y trouvait, je grimpais sur une chaise-escabeau et je la lorgnais à travers la vitre du dessus de porte, là où la peinture blanche s'écaillait par endroits.

De cette façon, dès l'âge de douze ans j'en avais déjà appris pas mal sur les caresses et les façons qu'ont les femmes de se doigter et de se donner du plaisir solitairement. Je dois dire aussi que très vite j'étais arrivée à pratiquer ces masturbations aussi souvent qu'elle, c'est à dire parfois plusieurs fois dans la même journée, sans compter la nuit.

Et puis, je me doutais bien qu'il lui arrivait de rencontrer des hommes. J'en ai eu la preuve un après-midi, au moment où je revenais de me promener à vélo. Alors que je tournais le coin du mur, je croisais maman qui sortait d'une grange où elle n'allait jamais habituellement, ce qui m'avait mis la puce à l'oreille. De plus, elle avait eu une allure très inhabituelle et étrange. Toute décoiffée avec des brins de paille dans les cheveux, elle marchait vers la maison d'un pas rapide en s'efforçant de ne pas courir, ce qui accentuait les mouvements de ses hanches. Ses gros nénés ballottaient libres de tout maintient sans doute possible, sous une courte robe-tablier qu'elle ne portait habituellement qu'à la maison. M'apercevant, elle sursauta, surprise et semblant déconcertée. Elle marmonna quelque chose comme: "Ah tu es déjà là Claudine? Où sont Pierrot et ta sœur?" Et sans même attendre un début de réponse elle rentra chez nous de façon précipitée, comme l'aurait fait une enfant surprise à faire des bêtises.

De la fenêtre de ma chambre je ne quittais pas la grange des yeux et au bout d'un 1/4 d'heure environ, je vis un homme en sortir discrètement, après avoir regardé à gauche et à droite. Il portait une botte de foin sur l'épaule, vraisemblablement pour se donner une contenance. J'étais effondrée de dépit car j'avais reconnu Manuel, un ouvrier agricole de 40 ou 45 ans, un Espagnol qui avait fui le régime de Franco, puis plus tard, la zone occupée de la France. Il s'était installé au village pour travailler dans les fermes, car la plupart des hommes avaient été mobilisés et il ne restait pratiquement que des vieux, les réformés et de jeunes garçons qui n'étaient pas capables d'effectuer tous les travaux pénibles. C'était un homme très brun, grand, sec, mince et musclé avec la poitrine couverte de poils. Malgré son âge et le fait qu'il ait le front très dégarni probablement à cause de son allure exotique, je le trouvais beau avec sa petite moustache noire et surtout très attirant...

C'était souvent lui qui occupait mes pensées quand je me donnais du plaisir le soir dans mon lit: En effet, comme je l'ai déjà dit je me caressais de plus en plus souvent. J'avais juste dix ans quand j'avais commencé à le faire, de façon naturelle et simple en me touchant l'entrecuisse et en me tripotant le clitoris maladroitement. Mais très vitre, grâce à mes indiscrétions envers maman j'avais amélioré ma façon de me caresser. Par exemple comme je l'ai souligné aussi, j'avais appris qu'en me pinçant simultanément le bout des seins j'obtenais un plaisir aux effets plus intéressants. J'eu l'idée, pour avoir mes deux mains libres, de placer des pinces à linge au bout de mes tétons. Cela me donnait des envies de pénétrations anales irrépressibles, impossible à réfréner. Je les assouvissais tant bien que mal avec deux ou trois doigts tout en me triturant et me tirant le clitoris avec l'autre main. Dès onze ans, j'avais essayé la pénétration avec des légumes, mais c'était décevant, car irritant. Puis j'ai voulu essayer avec des flacons et plus tard avec des petites bouteilles qui au fil des mois ont grandi en diamètre. Pour me pénétrer par derrière c'était lisse et très agréable. C'est également vers cette période que des poils ont commencé à remplacer le duvet du bas de mon ventre et sous mes bras. Je vivais mal cette transformation que je trouvais bizarre et indécente. J'aurais été très gênée si ma sœur, Pierrot, ou même maman, s'en étaient aperçu (papa je n'y songeais même pas un seul instant!).

Un jour, profitant d'être seule à la maison, je décidais de me débarrasser de ces vilains poils. J'empruntais le rasoir à lames interchangeables de mon père et son savon à barbe. Je me sentis l'esprit paisible dès que j'eus retrouvé ma peau soyeuse de petite fille. Malheureusement et à mon grand désespoir, cela ne dura que peu de jours et je dus recommencer l'opération très vite. Je me rasais de nouveau. Mais à chaque nouveau rasage les poils repoussaient encore plus rapidement et toujours plus longs et plus raides, je n'avais aucune solution et j'étais contrainte à les raser toujours plus fréquemment.

Je ne m'apercevais même pas que j'étais tombée dans une sorte d'obsession, un cercle vicieux hebdomadaire qui dura de nombreux mois. Puis un beau jour papa demanda des explications sur la disparition prématurée de ses lames de rasoir. Je finis par avouer à maman (après avoir hésité un bout de temps, de peur qu'on m'en des explications sans fin) que c'était moi. Ma mère essaya de m'expliquer, sans jamais entrer dans les détails et sans me demander explicitement ce que je rasais, que la nature parlait et que c'était quelque chose de naturel que de devenir grande un jour et enfin que je devais absolument cesser immédiatement ma nouvelle lubie.

Le nécessaire de barbier fut donc mis hors de ma portée. Vexée par le fait que ma mère ne cherchait pas du tout à comprendre la raison de ma conduite et m'étant enfin rendue-compte que le fait de me raser le pubis amplifiait le problème au lieu de le régler, je pris la résolution de laisser faire la nature.

Donc, déjà à treize ans, j'étais pourvue de longs poils noirs et raides qui me montaient assez haut sur le ventre. Ils formaient une bande de forme étonnamment rectangulaire, étant donné que les poils des côtés de ce qui aurait du être logiquement un triangle n'avaient pas encore complètement poussés.

En voyant mon reflet dans le miroir de l'armoire dans la chambre de mes parents, un moment où j'étais seule à la maison, j'eu la stupéfaction d'y découvrir une fille qui me ressemblait, mais avec de hanches larges et des fesses épanouies de femme, dotée de drôles de petits seins pointus très écartés l'un de l'autre et qui pour faire l'idiote, se serait amusée à se coincer entre les cuisses une sorte de brosse à longs poils noirs. Je me trouvais mal foutue, ridicule, risible et moche: Un gros popotin, des nichons minuscules de gamine, cette grosse touffe noire tellement fournie qu'elle me donnait un aspect obscène: Je ne reconnaissais plus dans ce reflet l'adolescente que j'étais devenue.

Dans ma tête, les choses changeaient également: Je devenais plus mystérieuse, j'avais des pensées bizarres et obsédantes qui me harcelaient, surtout la nuit. Très souvent, moitié éveillée, je me masturbais et me doigtais en me représentant des scènes complètement insensées, pendant que Solange et Pierrot dormaient sagement à côté de moi dans leur lit bateau.

Je m'imaginais me mettre à quatre pattes et prendre la place de la femelle pendant qu'un gros chien berger m'enserrait les hanches de ses pattes avant et m'enfonçait son sexe rouge et pointu entre les fesses. Les chiennes, quand nous les observions pendant l'acte sexuel semblaient prendre du plaisir. Pourquoi en serait-il autrement pour moi après tout? Est-ce que ce pénis était d'une taille suffisante pour moi? J'en doutais. Je revoyais ensuite l'énorme sexe de notre grand âne noir qui parfois pendait raide sous son ventre, presque jusqu'à terre. C'était bien plus excitant pour moi de l'imaginer me pénétrant que le maigre sexe du chien, mais je n'arrivais pas à concevoir comment j'aurais pu m'y prendre pour prendre la place de l'ânesse sans me faire écraser. Je divaguais, je m'auto-excitais d'avantage en me figurant le chien avec un sexe gros comme celui d'un âne en train me prendre par derrière.

 Et le sexe d'un homme adulte c'était gros comment? J'aimais imaginer que celui de Manuel était gros et même monstrueux. Cela m'excitait énormément et à voix basse je me répétais les mots de ma mère entendus à travers le mur: "Vas-y! Fais moi tout ce que tu veux! Cogne bien au fond! J'aime que tu m'encule, oui défonce moi comme une cochonne!"

Par contre il était difficile d'imaginer ce que je n'avais jamais vu, à part la quéquette de mon cousin qui prenait plaisir à nous la montrer à la moindre occasion. Ma sœur qui n'avait pas de complexes, n'étant pas refoulée comme moi à cette période, ne se gênait pas pour s'en saisir parfois, et s'amusait en la tripotant à la faire devenir aussi raide qu'un petit bâton, mais plus mince qu'un manche à balai, ce qui ne m'excitait pas plus que ça.

La nuit j'étais trempée entre les cuisses et pour ne pas tacher les draps je cachais un linge sous le matelas que je plaçais sous mes fesses au moment de me coucher. Je me branlais encore et encore et parfois j'arrivais à me faire jouir à force de caresses et de pénétrations avec les doigts et cela me calmait au moins pour une partie de la nuit. Mais le plus souvent je n'y arrivais pas et je devais rester sur ma faim, avec ces pensées obsédantes qui remplissaient ma tête.

J'avais l'impression d'être en train de devenir folle.

Par billy
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Mardi 16 août 2 16 /08 /Août 09:35

Je tenais à expliquer pourquoi j'ai décidé de publier certains extraits "des journaux intimes de Claudia", le journal intime de ma mère.

Elle l'a tenu durant une bonne partie de sa vie, plus précisément depuis l'âge de 14 ans jusqu'à la cinquantaine passée.

Après avoir longtemps hésité et tergiversé avec moi-même, en raison d'une certaine morale et de la décence que nous sommes sensés devoir à nos génitrices, j'ai décidé malgré tout, de permettre la lecture de ces souvenirs particulièrement intime, parce qu'il est primordial que ce qui a été écrit doit un jour pouvoir être lu. J'ai la conviction que maman était du même avis car si elle avait pris soin de dissimuler ces recueils de textes, un jour j'avais eu la stupeur de les découvrir enfermés dans une mallette métallique qui se trouvait elle-même dissimulée au fond d'un placard de sa chambre. J'avais pu y avoir accès parce ce que ce jour là car le cadenas à chiffre qui la fermait n'avait pas verrouillé.

A cet instant là j'avais présumé que ce devait être une étourderie et qu'elle l'avait laissé ouvert par mégarde, mais aujourd'hui je suis persuadé qu'elle avait fait en sorte que je les découvre. Je n'avais que 12 ans et je les avais parcourus sans les lire vraiment car j'avais été plus intéressé par les photos d'elle nue ainsi que par les romans-photos où elle posait dans des scènes pornographiques et par l'assortiment de godemichets qui se trouvaient également dans la mallette, que par le journal intime lui-même.

Ce n'est que quelques années plus tard que j'ai réellement pris conscience de la portée érotique de ce journal, en fait sur l'insistance de Gisèle à qui j'en avais révélé l'existence, une amie du Maroc, ma confidente-éducatrice; une jeune femme très libérée (cochonne) pour l'époque, dont je parle d'ailleurs à plusieurs reprises dans mes propres mémoires.

Sur son insistance j'avais d'ailleurs commencé à en recopier certaines parties, celles qui à mes yeux étaient les plus intéressantes, celles qui me parlaient le plus: Notamment la scène ou elle décrivait son casting auquel j'avais assisté sans qu'elle le sache et sa suite logique, les tournages X (que je découvrais mais qui naturellement me parlait aussi).

Car ce casting porno, je l'avais décrit dans mon propre journal quelques mois auparavant et j'étais curieux de découvrir le ressenti de celle qui l'avait vécu réellement .

Puis un jour je n'ai plus retrouvé ces écrits car ils avaient disparus de la cachette qui se trouvait dans son atelier de couture où elle les avait dissimulés:

Les avait elle détruits? Avait elle remarqué que quelqu'un d'autre les consultait et en conséquence les avait elle mis en lieu sur? Je ne l'ai jamais su.

Au fur et à mesure du temps qui passait, tout cela m'était sorti de la mémoire. Ce n'est que récemment, plus de 40 ans après, parce que mère m'avait demandé de bazarder une vieille armoire de sa chambre, que la fameuse mallette qui se trouvait à l'intérieur de celle-ci, reparue une nouvelle fois. Il n'y avait plus de cadenas pour la fermer et elle ne contenait plus que le journal intime.

L'émotion de retrouver ces cahiers passée, je me suis posé plusieurs questions:

  • Pour la deuxième fois y avait il intention de la part de ma mère de me faire part de ses souvenirs les plus intimes? Oui sans aucun doute car elle avait toute sa tête et ne pouvait ignorer ce que contenait cette armoire qui se trouvait dans sa chambre depuis tant d'années .
  • Vu son grand âge, avait-elle l'intention de me les "léguer"? Une fois encore oui sans car sinon pourquoi faire en sorte que je les découvre? Elle aurait très bien pu les faire disparaitre de façon définitive si elle l'avait voulu.
  • Que voulait elle que je fasse de ces écrits, de tous ces cahiers intimes écrits de sa propre main? Que je les lise bien entendu mais aussi que je les fasse lire grâce aux nouvelles technologies et à internet: Pouvoir rester anonyme tout  en se livrant au plus grand nombre.
  • Pouvais je faire semblant de n'avoir rien vu? Impossible car l'armoire était en vrac dans la pièce. Il ne me restait que deux possibilités: Les détruire? Effectivement c'était une solution. Les lui rapporter tout simplement? Non car je ne me voyais pas les lui rendre comme ça, comme s'ils avaient été de simples cahiers de souvenirs de vacances. Je pense qu'elle en aurait été trop honteuse, car elle savait bien que je ne pouvais ignorer ce qu'ils contenaient. 

 

Je décidais donc de les mettre en sécurité chez moi et de les lire intégralement; ce que j'ai fait. Ce n'était pas toujours simple de pouvoir décrypter ces vieux textes écrits à la main. Parfois l'encre était très délavée, voire effacée et il fallait deviner certains mots et même des strophes entières. Puis aussi, très souvent, le manuscrit n'était qu'une succession de prises de notes laconiques, des pages et des pages écrites dans un style télégraphique que j'ai du reprendre et rédiger pour qu'elles soient compréhensibles et moins rébarbatifs pour les liseurs.

Mais je tiens à dire que n'ai jamais modifié les faits, ceux qu'elle a noté jour après jour tout au long de sa vie. Je n'ai rien inventé, ni exagéré, rien embelli non plus pour rester dans la réalité de ses mémoires. Il est nécessaire que les lecteurs en soient convaincus.

Beaucoup de photos de toutes sortes se trouvaient également collées au milieu des pages du journal. Il s'agit pour la plupart de photo crues dont quelques unes sont incroyablement érotiques voire obscènes et tellement osées pour l'époque. J'ai reconnu certaines personnes sur certaines d'entre elles, comme ma grand-mère, mes tantes et cousines, des amies de ma mère; mais la plupart des gens qui posaient sur ces clichés me sont complètement inconnus.

J'ai essayé de toutes les scanner du mieux possible pour en intégrer au journal avec des légendes et ainsi les livrer aux regards des lecteurs.

Par billy - Communauté : Secrets d'enfance et d'adolescence
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Samedi 2 janvier 6 02 /01 /Jan 18:30

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C'est ce samedi  25 mars que je dois aller chez Gisèle pour gagner de l'argent de poche en faisant la nurse pour Jean-Michel, son fils de 3 ans. Cela m'est déjà arrivé deux ou trois fois lorsque Hanane sa jeune "fatma" marocaine n'était pas disponible. Gisèle est invitée quasiment  chaque week-end à des soirées et à des fêtes depuis qu'elle n'est plus en couple. Les européennes célibataires ne sont pas nombreuses, à part les plus jeunes filles qui habitent avec leurs parents mais ces dernières sont surveillées de très près. Ce soir cela se passe au "7": c'est le numéro de la villa ou les français coopérants (jeunes enseignants ou ingénieurs récemment diplômés effectuant leur service national) habitent en communauté. C'est une des adresses réputées de la petite ville minière, pour les expatriés européens qui s'y retrouvent chaque weekend pour faire la fiesta: danser, s'amuser, boire et draguer.

Mes parents accompagnés de mon frère et de ma sœur sont partis dans la matinée pour passer Pâques à la plage et y installer pour la toute première fois cette année, notre tente qui restera en place pour tout l'été. Ils reviendront lundi soir. Papa avait hésité car il trouvait que c'est un peu tôt pour la saison (car nous ne sommes qu'à la fin mars en cette année 1967). Ils n'ont pas vraiment insisté pour que j'aille avec eux car ils comprennent bien que j'ai besoin d'indépendance et de liberté pour vivre petit à petit ma propre vie.

Je suis resté seul avec notre gros et gentil chien qui se demande, en me faisant des yeux tristes si je vais l'emmener avec moi ou pas. Je ne me laisse pas apitoyer et lui promets en lui remplissant ses gamelles d'eau et de pâtée que je reviendrai dès le lendemain matin. Il est déjà presque 14h. J'enfile les bretelles de mon sac à dos où j'ai entassé quelques bouquins, des affaires de rechange et ma trousse de toilette, puis j'enfourche mon vélo et file chez Gisèle. Quand j'arrive je suis étonné de voir que Paco est là. En effet l'ex mari de Gisèle a quitté le foyer depuis plus de six mois. Il m'explique qu'il part passer Pâques dans sa famille dans le nord du Maroc, mais que cela n'a été décidé qu'au dernier moment. Il est donc venu récupérer son fils et il m'attendait pour me prévenir, sachant que je devais le garder ce soir. Il tient absolument à me payer quand même, même si je suis un peu gêné de prendre ce billet que je n'ai pas vraiment gagné; mais il insiste et j'accepte malgré tout. Je lui demande, alors qu'il part en tenant la main de Jean-Michel, où se trouve Gisèle et il m'indique la salle de bain en disant

-" Il va te falloir de la patience car elle en a encore pour un sacré moment, tu sais!" Je lui souris en lui faisant un signe de la main qui signifie que je ne suis pas pressé.

Alors que Paco vient juste de partir, contrairement à ce qu'il pensait, la porte de la salle de bain s'ouvre et Gisèle entre dans la salle de séjour. Elle est nue à l'exception d'une serviette nouée sur la tête. C'est seulement la deuxième fois que je la vois ainsi et je ne peux m'empêcher d'être interloqué en voyant sa toison pubienne châtain clair car jamais je n'avais imaginé qu'une chatte puisse avoir des poils aussi longs. Pourtant j'avais déjà vu pas mal de toisons de filles nues, même si pour être honnête ce n'était qu'en photos. En fin de compte je n'ai jamais vu réellement d'autres femmes nues que ma mère et Jacqueline, la mère de mon copain G. qui étaient bien fournies, comme la plupart des brunes mais cependant bien moins que Gisèle.

- " Excuse moi de t'avoir fait venir pour rien Billy! Tu as raté le weekend à la plage avec tes parents du coup!"

-"Je ne voulais pas y aller de toutes façons, ce n'est pas grave. Paco m'a donné de l'argent de toutes façons. Je dois aller chez G. mon copain, je ne sais pas s'ils ont prévu de partir eux aussi."

- "Je ne pense pas, parce que Jacqueline m'a dit qu'ils étaient invités au "7" pour l'anniversaire de Ginette. Si tu veux tu peux venir avec moi ou tu peux rester ici, c'est comme tu préfères."

Sans aucune pudeur, comme si je ne n'existais pas, elle se passait la serviette entre les cuisses et entre les fesses, posant un pied après l'autre sur une chaise. Son manque de pudeur ne me laisse pas indifférent.

-"Je ne sais pas encore ce que G. voudra faire."

- "Il peut très bien venir ici avec toi après la soirée, pour te tenir compagnie, car je ne sais pas encore si je rentrerai ici: c'est comme vous voudrez, il y a de la place. Tu veux que je te sorte le carton du placard?" Elle souriait et me fit un petit clin d'œil, me faisant comprendre de quoi il s'agissait.

Je décidais de tenter d'avantage:

- "Oui je veux bien! Et aussi celui de tes photos?" Elle ne sembla pas surprise ni fâchée par ma demande, mais hésitait malgré tout.

- "Tu es bien certain que si G. les voit il n'en parlera à personne?"

- "Ne t'en fait pas, si je lui dis de ne rien dire il n'en parlera pas."

- " Bon je suis d'accord, mais ça risque de vous mettre dans tous vos états les garçons! Vous allez faire des folies ensuite, tous les deux seuls ensemble!" Elle alla chercher les boîtes en carton dans sa chambre et me la déposa entre les mains.

-"Mais non, tu sais bien qu'avec lui je ne ressens rien, c'est juste un de mes meilleurs potes."

- " Oui je veux bien te croire, mais tu m'as quand même dit qu'un jour vous vous êtes sucés à tour de rôle et qu'ensuite il t'avait sodomisé non? Et si cette fois c'est toi qui l'enculais pour changer? Il appréciera sans doute et toi aussi, qui sait?"

-"Mais non je te répète qu'avec les hommes je suis toujours passif et qu'avec lui je ne l'ai fait qu'une fois sans rien ressentir d'agréable, au contraire." Elle rit:

- " Tu es pareil que moi, pour que ça te plaise il faut que ce soit déjà d'un bon format!"

- "Oui c'est vrai, mais ça aussi je te l'ai déjà dit, il me faut des gros gabarits pour que je puisse arriver à jouir sans avoir besoin de me masturber."

- " Et quelle est la posture où tu arrives à prendre ton plaisir le plus facilement ?"

- "Quand je suis allongé face à mon partenaire avec un coussin posé sous les fesses et qu'il me tient les cuisses en me les écartant les le plus possible, c'est comme ça que j'éprouve le maximum de sensations."

- " Tu m'étonnes! Dans cette position ça va encore plus loin qu'en levrette parce que le gland de ton partenaire appuie juste comme il faut sur la prostate!"

- "Oui à quatre pattes j'aime aussi, mais dans cette position pour que je parvienne à prendre mon pied il faut que ce soit vraiment un très gros diamètre.

- " Comme celui de Amar par exemple?"

- "Oui je reconnais que ça a été pour moi une expérience incroyable et inattendue!" Elle reprit la conversation au sujet de mon copain.

- " Et G.? Il tient les deux rôles? "

- " Oui il fait les deux: Mais lui, il n'est pas comme moi, il n'aime que les hommes."

-" Oui c'est vrai, toi c'est différent et c'est mieux.. tu fais le mec avec les filles et tu fais la fille avec les mecs!." elle riait nerveusement en m'effleurant l'entrejambe et me tapotant les fesses. Elle sauta du coq à l'âne encore une fois:

-" Au fait tu as trouvé la mallette dans l'atelier de ta mère avec son journal intime?

-"Oui heureusement le numéro du cadenas n'a pas été changé, je te raconterai en détail plus tard, je vais vite chez G. pour voir ce qu'il fait et ensuite je reviens te dire si je vais avec toi au "7" ou pas. Tu m'attends!"  

J'enfourchais mon vélo et filais chez mon copain. La R16 était garée devant la porte, donc ils n'étaient donc pas encore partis. J'entrais dans le jardin et Ahmed le jardinier, un jeune marocain d'environ 19 ans me salua d'un grand sourire en me demandant si j'allais rester ici ce soir.

Je le connaissais bien car avec G. on le branchait parfois, pour savoir ce qu'il pensait du sexe. Un jour il nous avait dit qu'il se rasait le pubis et les testicules et il avait alors baissé son short et nous avait même fait voir comment il arrivait à le faire avec une simple lame de rasoir... Nous avions peur qu'il se coupe, mais en même temps c'était émoustillant de regarder cette grosse et lourde queue brune décalottée en semi-érection. G. n'avait pu s'empêcher de la toucher du bout des doigts et j'avais compris immédiatement qu'ils étaient déjà allés plus loin tous les deux. Pour dire la vérité si l'occasion s'était présentée à moi, je ne l'aurais pas refusée, car les sexes de ce format me troublent dès que je les vois. Une fois, G. m'avait confié qu'il avait surpris Ahmed monté sur un figuier; il s'était aperçu que c'était pour guetter sa mère dont la fenêtre de la chambre donnait juste en face. Il lui avait demandé s'il ne se sentait pas trop gêné de l'épier ainsi, avec en plus son père présent dans la maison? Le jeune marocain lui avait dit que Jacqueline savait qu'il la regardait, et qu'elle se promenait nue chez elle intentionnellement. Pour pousser Ahmed dans ses retranchements il l'avait menacé de tout raconter. Paniquant à l'idée de se faire virer, le garçon avait fini par tout lui révéler en détails. Tout avait débuté quelques semaines plus tôt, quand Jacqueline, un matin, lui avait ouvert la porte en chemise de nuit. A partir de ce jour, d'après le jardinier, elle le recevait systématiquement en petite tenue: Le plus souvent en nuisette, parfois en robe de chambre ouverte sans rien dessous, parfois enveloppée dans une simple serviette. Après avoir été questionné, Ahmed disait qu'au début il ne savait pas pourquoi cette femme qui avait l'âge de sa mère le provoquait ainsi. C'est seulement plus tard qu'il avait compris qu'elle prenait plaisir à se montrer nue, car elle se comportait comme si elle avait été parfaitement seule dans la maison, sans sembler lui prêter attention.

Après avoir hésité un moment, j'osais demander à G. s'il pensait que sa mère avait eu des relations plus intimes avec le jeune jardinier: Il hésita et finit à contrecœur par m'avouer qu'il n'en savait rien, parce que Ahmed lui avait juré le contraire, en invoquant Allah, qu'il n'avait jamais rien fait d'autre que de "chouffer" en se branlant."

G. semblait vouloir y croire, bien qu'il soit peu plausible que ce jeune étalon arabe se contente uniquement de regarder sa chaude et jolie quarantenaire patronne déambuler nue devant lui.

Puis je finis par comprendre que ce n'était pas l'attitude de sa mère qui faisait nier l'évidence à G., il connaissait trop bien son côté sombre pour ça, mais d'avantage parce qu'Ahmed lui accordait ses faveurs et qu'il était jaloux que ce jeune marocain viril ne se contente pas de sa personne, mais qu'il apprécie également la croupe épanouie de l'expérimentée Jacqueline.

J. le père de G. m'accueilli chaleureusement. Il m'aimait bien depuis que j'étais allé à plusieurs reprises en camping à la plage avec eux. Moi aussi je l'appréciais car il accordait beaucoup de temps à son fils, donc à moi-même durant ces weekends à la mer, nous apprenant à plonger, piloter les bateaux, pêcher et même parfois tirer à la carabine à plombs. Mon père, malheureusement, n'était pas autant disponible que lui pour ces distractions.

Il me dit de l'attendre quelques instants pendant qu'il prévenait son fils de ma présence. Il me précisa que G n'était pas très en forme depuis le matin. Jacqueline, sa femme entendant ma voix, apparu dans un bruit de chasse d'eau. Elle sortait des toilettes, drapée dans un court peignoir qui ne cachait que l'essentiel. Elle se dit surprise de me voir à cette heure; alors qu'elle me faisait la bise, la serviette se détacha et tomba à ses pieds et je pus vérifier pendant le bref instant où elle se baissait sans aucun stress pour la ramasser, que ses nichons étaient toujours aussi fermes et son mont de Vénus toujours aussi fourni, large et bombé qu'il l'était dans mes souvenirs de vacances. Nullement mise mal à l'aise par l'incident, un sein complètement en dehors de la sortie de bain, elle me dit qu'elle pensait que nous étions partis à la plage pour le week-end et je lui expliquais donc que je devais faire la nounou mais que tout cela était tombé à l'eau puisque Paco était venu récupérer son fils etc.  Que j'étais venu pour voir ce que faisait G. ce soir, car j'avais envie d'aller à la soirée anniversaire du "7". Justement mon copain arrivait et je lui fis part de mes projets. Il me dit qu'il ne pouvait pas sortir car il avait une gastro depuis la veille.

-"Pourquoi tu ne restes pas toi ici avec moi, plutôt?" Je le remerciais de la proposition mais lui dis que j'avais promis à Gisèle de l'accompagner; mais que si le lendemain il allait mieux, il n'avait qu'à venir me rejoindre chez elle dans la matinée et que nous pourrions déjeuner et passer le reste de l'après-midi ensemble. Il dit que c'était d'accord. Je lui dis au revoir avec un petit signe de la main à ses parents signifiant: "à tout à l'heure!".

En grimpant sur mon vélo je croisais de nouveau Ahmed qui prit un air hypocrite pour me chuchoter:

- "Tu ne restes pas ici ce soir avec ton copain?" Cette phrase m'éclaira et je compris tout à coup que la gastro de G. ne serait que passagère et dès que les parents seraient partis pour la soirée, le marocain lui appliquerait un remède personnel à base de testostérone. J'eus un bref instant le regret d'être passé à côté d'un moment qui promettait d'être excitant, car j'envisageais réellement que la journée se termine bien pour moi aussi. Cela faisait plus de quinze jours que je n'avais eu aucune relation sexuelle, à part des masturbations, accompagnées parfois de pénétrations, mais qui malgré tout, me laissaient sur ma faim. Depuis quelques nuits il m'arrivait de rêver de fesses et de seins de femmes et encore plus souvent d'énormes queues viriles en érection.

De retour chez Gisèle, il était à peine plus de 16h, je lui expliquai que G. était malade, qu'il n'avait pas pu pas venir et que j'avais décidé d'aller avec elle à la soirée. Elle sembla satisfaite de s'y rendre en ma compagnie. Elle s'était habillée d'une robe indienne, (le début de la mode hippie se faisait sentir) qui pour une fois n'était pas extrêmement courte, mais qui lui moulait si excessivement les hanches, les fesses et le pubis que cela en était indécent. Je lui dis que je devais retourner chez moi pour mettre un pantalon propre et une chemisette, car n'ayant pas prévu cette sortie, je n'avais pris que des shorts de sport et des tee shirt. Elle répondit qu'elle allait certainement pouvoir trouver quelque chose que je puisse mettre dans les affaires que Paco avait encore dans son armoire. Et en effet, un instant plus tard elle apporta un bermuda blanc assez sympa. Je l'essayais devant elle, mais elle fit la moue affirmant que comme j'avais de plus grosses fesses que son ex mari et qu'on distinguait nettement les élastiques du slip sous le pantalon. Mon reflet dans un miroir me le confirma. Idem avec les autres pantalons qu'elle me fit essayer. Il ne me restait plus qu'à repartir à la maison.

- " Tu ne vas pas retourner maintenant jusque chez toi Billy, tu n'as qu'à ne rien mettre dessous et comme ça on ne risquera pas de voir les élastiques. Se rendant compte que je commençais à sourire car j'avais oublié une fois de plus qu'elle ne blaguait que rarement, elle rajouta:

-" Ne souris pas! Je suis très sérieuse! Personne ne s'en apercevra! Ou bien si tu préfères je te prête un de mes slips brésilien comme celui-ci... Regarde!" elle souleva sa robe indienne et arbora une petite culotte mauve qui ne cachait pas plus d'un tiers de sa touffe. (je me disais en moi-même qu'à part un panty de grand-mère, rien n'aurait pu dissimuler entièrement sa toison).

-" Giselle, je te laisse décider ce que tu trouves le mieux pour moi." L'expression de son visage changea tout à coup et elle me fixa soudain avec un air que qui me sembla sévère et presque cruel:

- " Si tu veux me laisser prendre les décisions à ta place, je crains que tu ne te rendes pas vraiment compte jusqu'où je suis capable de te mener Billy." Cette phrase me fit de nouveau comprendre que cette jeune femme était vraiment particulière; c'était une sorte de femelle autoritaire qui à certaines occasions, j'en étais presque certain maintenant, était capable de dépasser les limites de l'acceptable et peut être même d'aborder parfois l'inavouable. Cependant, intrigué, je fis celui qui n'avait pas vraiment compris le message d'avertissement qu'elle me destinait et je répliquais d'un air candide:

-" Mais justement! je n'ai pas peur! bien au contraire."

-" Ah oui? J'ai plutôt l'impression que ça t'excite!" Je laissais plusieurs secondes de silence et en la fixant dans les yeux, je répliquais pour entrer dans son jeu:

-"Ou, ça m'excite de savoir que tu pourrais faire de moi ce que tu as envie." Puis m'avisant que j'étais peut être allé trop loin avec ma réponse, je rajoutais: "mais j'ai confiance en toi." Immédiatement je sentis qu'elle se prenait au jeu, car ses joues étaient soudain devenues toutes rouges et ses yeux brillants d'excitation trahissaient son émotion. Elle marmonna comme pour elle-même:

-" Inconcevable, je n'y crois pas! quel petit obsédé! je sens que je vais être folle de ça!" Puis reprenant à haute voix:

- " Tu sais que devras accepter mes choix, sans à chaque instant me poser tout un tas de questions?"

A ce moment là, je me souviens m'être demandé jusqu'où Gisèle pourrait m'entrainer et si tout cela n'allait pas me mener plus loin que je ne l'aurais souhaité. Mais, je me rassurais en me disant dans que de toutes façons j'aurais toujours la possibilité d'arrêter ce "petit jeu" dès que je le souhaiterais.

Puis elle secoua légèrement la tête, un léger sourire énigmatique aux lèvres et dit:

-" Commençons tout de suite alors, histoire de voir si tu as vraiment saisi. Tu vas bien me regarder en face et me dire que tu accepteras mes choix, quoi que je te demande, même si cela n'est pas toujours tes désirs du moment. Je restais muet, hésitant à proférer cette promesse qui pouvait m'engager à commettre  des actes qui pourraient parfois me dépasser et que je ne pourrais peut être plus contrôler... Elle perçut mon moment de flottement et j'imagine qu'elle eut peur que je me rétracte. Elle redevint la Gisèle que j'avais toujours connu, ses traits avaient repris leur douceur habituelle et ses yeux leur sérénité.

-" Ne panique pas Billy! Je ne vais pas exiger de toi des trucs exagérés. Mais je vois bien que tu apprécies te soumettre sexuellement, que c'est un de tes traits de caractère comme prendre plaisir à dominer les mecs est un des miens." Un ange passa et elle reprise de manière plus vive:

 - " Mais si tu ne te sens pas capable de m'accompagner dans cette aventure, dis-le maintenant et on s'en tient là; cela ne nous empêchera pas de redevenir amis, comme avant!" Son petit discours me semblait juste dans son  analyse et de plus la dernière phrase me rassura sur ses intentions. Je décidais de me jeter à l'eau:

-" Je t'ai déjà dit que je te faisais confiance Gigi, et je promets de faire tout ce que tu voudras. Je te le jure." Elle arbora un grand sourire, mais elle avait les yeux noyés de larmes d'émotion. Elle m'ébouriffa la tête de sa main et chuchota, comme si quelqu'un avait pu entendre :

-" Tu te rases encore le cul comme Momo te le demandait mon petit cochon? ou bien depuis ta rupture avec lui tu as arrêté de le faire?"

 -"Oui, je continue à me raser de temps en temps, j'en ai pris l'habitude et je trouve que ça fait plus propre ."

-" Oui effectivement c'est plus net et pour te lubrifier c'est plus facile n'est-ce pas petite salope? (je remarquais soudain et c'était nouveau, qu'elle employait des mots humiliants envers moi) Quand on commence à se raser ça repousse d'avantage et en plus, ça pique. Alors quand on a commencé à le faire on est obligé de continuer, alors qu'avec l'épilation, les poils repoussent moins vite et plus fins. Remarque, je te dis ça, mais moi je laisse tout naturel".

-"Partout? Même entre les fesses?" Elle baissa son string jusqu'au chevilles avant de répondre en se tournant et en ouvrant ses fesses de ses mains:

-" Regarde par toi-même! je n'ai pratiquement pas de poils!' elle se tourna vers moi et écarta au maximum sa vulve de ses doigts "Ni sur les grandes lèvres d'ailleurs et ils sont toujours restés très fins et blond clair." Elle se tut un instant et rajouta avec une moue: -"Par contre, à chaque fois qu'un mec me voit nue la première fois, il semble étonné par la taille de mon triangle pubien. D'ailleurs on me dit souvent que ma grosse touffe, ça fait cochonne mais que c'est très excitant! Dis moi ce que tu en penses vraiment, toi." Je décidais de la provoquer un peu:

-"Oui c'est vrai que c'est excitant de voir ta chatte très poilue, comme négligée, mais je préfère comme ça qu'une minette lisse comme celle d'une gamine. Et franchement, je pense que tu dois aimer qu'on se dise en la voyant que tu es une cochonne, sinon tu t'épilerais, ou au moins tu te l'entretiendrais un peu, non?" Ses yeux avaient repris leur éclat scintillant. Je n'arrivais pas à déterminer si c'était de l'excitation ou de l'irritation parce que j'avais percé un de ses secrets intimes. Elle ne tarda pas à me renvoyer la balle:

- "Oui, tu as raison, c'est très excitant pour moi que les hommes me trouvent inconvenable; mais pour toi dis-moi c'est la même chose non? si tu te rases l'anus ce n'est pas uniquement pour l'hygiène, c'est aussi pour qu'au premier coup d'œil on sache que tu aimes la bite? avoue!"  Pour la provoquer et l'allumer d'avantage, j'admis sans détours:

-"Oui c'est vrai, j'aime la bite, j'aime sucer et me faire enculer et c'est pour le faire comprendre, un peu comme une sorte message que Momo m'obligeait à me raser régulièrement." Voyant ce que je venais de reconnaitre, elle décida de me tester aussi sect:

-" Enlève ton slip et aussi ton tee shirt et mets toi à quatre pattes que je vois ça, ensuite tu vas me déclarer à voix haute que tu aimes sucer et te faire mettre, pendant que je te prends des photos.

C'était excitant d'obéir et je me rendis-compte que cela me mettait en érection totale: Je me mis nu, elle revint avec son appareil photo et je me mis à genoux face à elle. Elle se plaça aussitôt derrière moi, précisant qu'elle désirait commencer par des clichés de 3/4 dos, tout en stipulant que malgré tout,  je ne devais pas un seul instant cesser de fixer l'objectif. Pendant qu'elle m'incitait à répéter en boucle la phrase prescrite: "j'aime sucer et me faire mettre", elle tournait autours de moi, prenant de nombreux clichés, m'indiquant au fur et à mesure les positions à prendre pour que je sois ouvert le plus possible: A genoux en cambrant les reins, sur le dos, cuisse et fesses grandes ouvertes, et bien d'autres positions encore.

Puis tout à coup, elle posa sans plus d'explications son appareil sur le canapé et s'assit sur un pouf cuisses écartées et me regarda d'un air dubitatif:

- " On remarque tout de suite que tu te fais souvent sodomiser car tu es bien élargi. Pas nécessaire de te t'écarter les fesses pour te pénétrer à mon avis et malgré qu'à priori tu tiennes ça de ta mère, comme tu le supposes, être aussi ouvert à ton âge, c'est curieux et déconcertant ! Il est certain que cela doit ravir certains messieurs particulièrement bien équipés!"

Sur ces paroles elle repartit dans sa chambre et revint avec une chemisette rouge à petits carreaux qu'elle posa sur le dossier d'une chaise, de coupe trop classique à mon goût.

- " Tu la mettras pour la soirée, ce sera quand même plus chic que ton tee-shirt!"

 J'enfilais ensuite le bermuda: Pas de marques d'élastiques cette fois. J'étais prêt. Sa petite auto était garée devant la maison et elle s'installa au volant laissant remonter sa robe jusqu'en haut des cuisses, comme si je n'existais pas.

Un quart d'heure plus tard, nous étions devant "le 7". Il y avait pas mal de monde d'arrivé déjà. Des gens de tous les âges se trouvaient dans le jardin et encore d'avantage à l'intérieur. Gisèle semblait connaitre pratiquement tout le monde et allait de groupe en groupe pour les saluer, souvent en leur faisant la bise. Avisant un groupe de jeunes de mon âge, je me dirigeais vers eux. Naturellement ils me chambrèrent par rapport à ma chemisette à la coupe classique qu'ils n'avaient pas l'habitude de me voir porter. Il n'y avait pratiquement que des garçons parmi ces jeunes, les filles étaient beaucoup plus intéressées par les jeunes coopérants de 25-30 ans que par nous qui n'en avions que 14 ou 15!

Puis j'avisais Jacqueline qui était assise sur un canapé, entourée d'au moins une demi-douzaine d'hommes, pour la plupart d'âge mur, positionnés en demi cercle face à d'elle. Pas de trace de son mari. Elle portait un chemisier blanc qui laissait apercevoir la dentelle ajourée de son soutien gorge et une jupe plissée jaune citron qui dévoilait ses cuisses. Je me plaçais dans le cercle, face au divan: Une vue plongeante s'offrit à moi et me permit de constater que sa culotte était assortie au soutien gorge, ce qui bien évidemment ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle non plus ne s'épilait pas, mais cela ne semblait pas la gêner le moins du monde. Elle me vit et me fit un signe de la main pour que je m'approche d'elle. Elle me lança:

"- Ah te voila Billy! Tu es là depuis longtemps? Tu es venu avec ta grande amie Gisèle? Je ne la vois pas! Ou se cache-t-elle? Approche! Viens près de moi!" J'allais vers elle et elle lança de sa voix cassée de fumeuse: "Vous connaissez Claudia? C'est son fils aîné, le meilleur copain du mien, je l'adore!" Je remarquais très vite que l'un de ces hommes que j'avais déjà aperçu lors d'une soirée précédente l'un de ceux qui avaient fait des commentaires sur le physique et la réputation de maman avait réagi lorsqu'il avait entendu prononcer son prénom. C'était un marocain de plus de 50 ans, moustachu, grand et de très forte corpulence qui se tourna vers son voisin le plus proche, un compatriote plus jeune, frisé et très mat de peau à qui il fit une sorte de grimace et un clin d'œil accentué, qui semblait signifier: "Tu parles si on s'en souvient!"

Jacqueline se rendit-compte également de la réaction des deux types et à leur intention, dit en souriant sur le ton de la plaisanterie: -" Il a été abandonné, le pauvre! Il est tout seul pendant que ses parents indignes sont partis tout le weekend à la plage!"

 Puis deux autres hommes environ du même âge, mais vêtus de façon traditionnelle de djellabas blanches, s'approchèrent des deux premiers pour demander ce qui me semblait être des explications me concernant moi ou maman. En tous cas ils me regardaient tout en écoutant leurs interlocuteurs en hochant la tête. A ce moment Gisèle arriva de je ne sais où et m'apercevant me tendit son verre de punch:

-" Tiens! C'est trop sucré pour moi, je vais plutôt prendre un  verre de rosé de Boulaouane et puis ça va te détendre un peu car tu sembles crispé." Je la remerciais et lui demandais discrètement si elle connaissait ces types qui semblaient bien connaitre ma mère et qui semblaient parler de moi entre eux. A voix basse elle me confia qu'ils étaient des personnalités hauts placés; le plus corpulent, celui que je connaissais déjà était commissaire de police accompagné par un de ses inspecteurs; ceux vêtus des djellabas étaient des hauts fonctionnaires du ministère de la justice. Je lui demandais pourquoi ils étaient là à une soirée privée d'anniversaire, Gisèle me répondit que si on voulait faire des soirées tranquilles, sans être ennuyés il y avait quasi obligation de les inviter, qu'il fallait en passer par là.

-" Bien évidemment, ils laissent leurs femmes à la maison et apprécient danser et se distraire avec les femmes des expatriés européens... C'est le tribut à payer, en quelque sorte..." Au bout de quelques instants elle rajouta en clignant des yeux -" mais comme cela tout le monde y trouve son compte!"

L'inspecteur à la peau mate fit un petit signe de la main dans notre direction et Gisèle fit un signe interrogatif, pointant son index contre sa poitrine. Le type fit "oui" du menton et elle se leva pour le rejoindre. Ils s'isolèrent dans un coin. Je n'avais pas de doute, maintenant j'étais le sujet de la conversation. Gisèle hocha la tête de nombreuses fois en écoutant ce qu'il disait tout en me fixant de temps à autre. Les trois autres les regardaient de loin. Puis Gisèle m'appela. Je finis d'avaler mon verre de punch et allait la rejoindre. Le type avec qui était Gisèle me tendit la main en me souriant: -"ça va Billy? Gisèle, que je connais bien, vient de me parler de toi. Je m'appelle Fouad. Tu sais, tu ressembles beaucoup à Claudia et c'est un compliment. Le commissaire Abdullah, mon chef, est un ami de ta maman et d'après Mme Jacqueline, comme tu es seul ce weekend, il tient absolument à ce que tu viennes au méchoui qu'il organise accompagné de ton amie Gisèle " Je jetais un coup d'œil vers Giselle qui me faisait des signes désespérés d'accepter.

J'étais sidéré par le fait qu'il ait dit que ma mère était une amie de ce commissaire, sans même citer le nom de mon père du coup je n'avais rien compris au sujet de l'invitation et je lui demandais si ce méchoui était pour ce soir.

-" Evidemment Billy! en fin de soirée, par pour demain!" il sortit une boite à cigarettes en métal de sa poche de veston.

-"Tu en veux une?" Je refusais en remerciant, comprenant de quelles sortes de cigarettes il s'agissait. Il rit et lança d'un air entendu: "Tu préfères peut être les cornes de gazelles fourrées au beurre de Marrakech? Il n'y a rien de mieux pour être en forme pour les fins de soirée!" et immédiatement il alla m'en chercher quelques unes sur un plateau qu'il plaça dans une serviette en papier en guise de cornet. Je le gardais à la main, ne sachant pas trop quoi en faire. Je m'étonnais un peu que ce genre de gâteaux soit comme cela à la portée de tout le monde, mais je finis par dire:

-"Merci, j'ai déjà gouté des gâteaux fourrés comme ça, mais ce n'était pas des cornes de gazelles."

-" Et bien vas-y! Ne te prive pas alors! Ce sont les meilleurs gâteaux du Maroc et puis la pâte d'amande fait durer l'effet plus longtemps!" Et il me fit un clin d'œil complice. Je ne voulu pas en manger tout de suite, car je savais l'influence de cette mixture sur mes sens. Gisèle s'approchait pour m'apporter un autre verre de punch, tout en me parlant à l'oreille:

-" Vas y doucement quand même! sinon tu risques de ne pas finir la soirée sur tes deux jambes. Donne-moi les biscuits je vais les mettre dans mon sac à main, les manger maintenant ne serait pas raisonnable. Mais dis-donc ils semblent bien connaitre ta mère! Je ne sais pas trop ce qu'ils cherchent en nous invitant mais c'est l'occasion pour moi de connaitre le milieu aisé des fonctionnaires marocains. Et toi, je te répète: mollo sur le punch, même s'il n'est pas très fort, c'est traitre! Je n'ai pas envie de te ramener sur mon dos." Aussitôt je la pris par le bras et lui confiais:

-"Le gros moustachu je l'ai déjà vu, c'était également dans une soirée et il n'arrêtait pas de regarder maman pendant qu'elle dansait. Il parlait d'elle avec un autre type, un français qui racontait plein de trucs sur elle."

- " Quels genres de trucs?"

-"Des remarques sur son physique et sur sa sexualité".

- "Ils disaient quoi? raconte!"

- "Je ne me souviens plus exactement, mais des choses du genre qu'elle avait une belle cambrure de reins avec de jolies fesses, et qu'il était connu que les femmes dans son genre avec une petite poitrine pratiquent la sodomie. Le français disait aussi à qu'elle avait la réputation de faire l'amour à plusieurs.  ça semblait leur plaire, mais en même temps ils en plaisantaient."

-" Et tu penses disaient la vérité?"

-"Oui, je savais bien qu'il y avait des choses vraies et justement c'est ce qui m'énervait. Ce qui me contrariait le plus, c'est qu'ils en parlent tout en se moquant d'elle."

- "Donc ce qui t'a vexé c'est surtout parce qu'ils la tournaient en ridicule? Pas forcement parce qu'ils la connaissaient de façon intime?"

-"Oui, je ne supportais pas qu'elle soit l'objet de leurs plaisanteries. Je sais bien que maman aime les hommes qu'elle n'a pas d'interdit et parce qu'elle a un besoin important de sexe et, mais je n'aime pas qu'elle soit ridiculisée."

- "Pourquoi tu dis qu'elle n'a pas d'interdit?"

-"Parce que j'ai pu le voir et tout entendre pendant son casting. Elle avait précisé au responsable qu'elle acceptait sans aucune réserve, toutes les scènes qu'on voudrait lui faire tourner. J''ai vu aussi quels genres de photos elle avait accepté de faire quand elle posait  quand elle était plus jeune."

- " Si elle avait refusé de faire certains trucs, elle aurait été moins bien payée. Quand on décide de tourner du porno, il serait ridicule de rejeter certaines pratiques: On accepte tout ou on ne se lance pas la dedans...   Enfin moi, c'est mon avis."

-"Oui tu as raison, mais je peux te dire que même si maman a fait ça parce c'est vrai qu'elle avait un gros besoin d'argent elle y a quand même pris du plaisir. Tu sais, j'ai lu des passages de son journal intime où elle a décrit le casting à la maison et ensuite ses trois jours de tournage en Belgique. Elle raconte avoir pris énormément de plaisir pendant certaines scènes".

- "Je suis surprise car je ne la voyais pas prendre du plaisir devant les caméras. Je pensais qu'elle faisait seulement ça pour l'argent, à cause de vos problèmes financiers. Dans son journal elle précise quelles sont les scènes qui l'ont fait jouir?"

 -"Oui, particulier les doubles pénétrations et les fists."

-" Tu devrais recopier les passages les plus intéressants, car rien ne dit qu'un jour ou l'autre elle ne cachera pas son journal dans un autre endroit." Elle s'interrompit quelques instants et me regarda avec des yeux devenus brillants tout à coup. "Au fait tu as l'expérience du double toi?"

-"Oui, je l'ai déjà fait avec deux hommes comme je te l'ai déjà raconté."

- " Oui je me souviens, tu m'as expliqué que tu te faisais enculer et en qu'en même temps tu suçais l'autre mec; mais est ce que tu t'es déjà fait pénétrer par les deux mecs en même temps?"

-"Non, Estéban l'avait envisagé mais ça ne s'est pas fait. Et toi?"

Il te reste encore des choses à découvrir alors! Tant mieux! oui ça m'est arrivé quelque fois de partouzer, mais j'étais bourrée à chaque fois, donc je n'ai que des souvenirs imprécis." Elle n'alla pas plus loin dans ses explications, je me demandais si elle disait vrai sur les souvenirs incertains ou si elle n'avait pas envie d'en parler. Je décidais de discuter d'autre chose.

 Pour le journal intime de maman, j'y ai pensé et j'ai déjà commencé à recopier quelques passages car certaines pages sont vraiment en mauvais état souvent moisie et l'encre est souvent délavée.

-" J'espère que tu me les feras lire! Bon je vais voir si Jacqueline est invitée demain aussi chez le commissaire de police. En attendant tu devrais danser et t'amuser avec tes amis. Il y a des filles qui n'arrêtent pas de regarder dans ta direction je t'assure!"

Elle avait raison et aussi le sens de l'observation car en effet, Brigitte et Marylène R. deux sœurs qui avaient un an de différence d'âge, M. l'aînée ayant deux ans de moins que moi, n'arrêtaient pas de me fixer de toute évidence. Une autre fille que je n'avais jamais vu les accompagnait. Elle devait arriver de France car elle n'était pas du tout bronzée, contrairement à nous. Je me rapprochais d'elles et je leur fis la bise à toutes les trois. Les joues de la jolie blondinette à la peau blanche rosirent. Je me dis que celle-ci était toute mignonne et encore toute innocente et elle me plut immédiatement. Je ne pouvais me douter à cet instant, que quelques mois plus tard, au cours des vacances d'été ce ne serait malheureusement pas elle avec qui j'allais avoir mes premières vraies relations hétérosexuelles, car elle serait déjà repartie vers la France à ce moment là, mais avec les deux sœurs qui l'accompagnaient, les deux à seulement quelques semaines d'intervalle. Avec Brigitte, qui à treize ans mouillait déjà comme une fontaine dès qu'on lui mettait la main dans la culotte et avec Marylène qui n'en était pas à son coup d'essai et qui à quatorze ans pratiquait l'amour à l'Espagnole tout en se branlant le clitoris qu'elle avait très gros, ce qui m'avait très étonné la première fois que je l'avais vu.

Je discutais depuis plus d'une heure avec les trois filles; des copains s'étaient depuis joints à nous et nous avions entamé une série de slows quand Giselle s'approcha de moi et me demanda discrètement de la rejoindre dans le jardin. Un peu dépité de devoir cesser de danser avec une fille qui me plaisait et qui pour une fois répondait favorablement à mes avances, j'obtempérais malgré tout et fis la bise aux trois filles en leur précisant que j'espérais bien les revoir à la piscine ou ailleurs les jours prochains.

Je rejoignis Giselle sur la terrasse. Je remarquais immédiatement ses yeux brillants et le petit rictus qui lui pinçait la bouche lorsqu'elle était alcoolisée. Elle n'y alla pas par quatre chemins pour annoncer ce qu'elle avait à me dire:

" -Tu as tapé dans l'oeil du commissaire Abdullah, Fouad vient de m'en parler. Ils ont décidé de partir maintenant. Tu es d'accord pour que nous allions chez eux?"

"-Maintenant? Il est à peine minuit! On ne peut pas attendre encore un peu et profiter de la soirée? On ira plus tard!"

" - Non, tu dois partir en même temps qu'eux, sinon ils irons sans nous." J'étais désappointé par cette réponse, pour une des rares fois où je passais une bonne soirée!  Elle rajouta:

"- Et puis ils veulent absolument que je prenne des photos de la soirée et c'est une chance à saisir pour moi, je n'aurais peut être jamais d'occasion aussi belle pour me faire connaitre et aussi pour me faire admettre dans leur société!

Elle me tendit le paquet de cornes de gazelles que je commençais à grignoter en buvant un nouveau verre de punch. Elle rajouta avec les yeux qui flamboyaient:

"- De toutes façons je ne te laisse pas le choix, je ne devrais même pas te rappeler ça! attends ici, ils te feront signe quant ils partiront, moi je passe à la maison chercher mon matériel photo et je vous rejoins".

En plus je devais y aller seul? Je n'étais pas rassuré! -"je préfère t'accompagner Gigi, ensuite nous irons tous les deux ensemble et je ferai ce que tu as prévu."

- "Mais je n'ai rien prévu! il y aura beaucoup d'invités, d'ailleurs tu verras que de nombreuses personnes qui sont ici, vont suivre aussi! Qu'est ce que tu imagines? C'est le rhum qui te monte à la tête ou quoi?" Elle fit demi tour et me planta au milieu de la pièce. J'avais l'impression que la musique était plus forte, la lumière plus vive. La plupart des gens se déhanchaient sur "happy together". Je fermais les yeux un instant. Gigi devait avoir raison, l'alcool m'étourdissait, mais cela ne me rendait pas euphorique, comme les autres fois lorsqu'il m'était arrivé de consommer un peu trop, au contraire. Peut être était-ce l'effet cumulé du punch avec les gâteaux fourrés? De toutes façons je n'avais plus d'autre alternative que d'attendre, alors qu'à cet instant, si j'avais eu le choix je serais rentré à la maison, mais c'était à l'autre bout de la ville et y aller à pied n'aurait pas été prudent. Et puis, pour être honnête je n'avais pas envie de me fâcher avec Giselle qui me laissait entrevoir des instants plein de sensations nouvelles et c'était quelque chose d'excitant. Je patientais.

L'attente ne dura pas longtemps; Fouad vint vers moi et me demanda si je venais avec eux et j'acquiesçais du menton tout en me levant de ma chaise.

- "Suis moi" alors dit il en me tenant légèrement par le coude -" tu as un peu trop bu non?" dit il en souriant.

-"ça va aller, pas de soucis" répliquais-je, m'efforçant de répondre avec un sourire forcé.

Nous rejoignîmes une grosse voiture américaine noire qui était garée dans la rue sous la garde d'un policier baraqué.

- " Mets-toi à l'arrière, si tu veux, je vais conduire. Il fit signe au policier de monter devant avec lui. M. Abdullah nous a précédé avec sa voiture."

 J'ouvris la portière pour m'asseoir sur l'imposante banquette, lorsque je m'aperçus qu'il il y avait déjà un des deux haut fonctionnaire marocain qui y était installé. Il me souris avec bienveillance et je posais la tête sur le dossier, j'étais bien, parfaitement détendu maintenant. Fouad en démarrant dit quelque chose en arabe que je ne compris pas, une sorte de plaisanterie qui les fit rire discrètement. Je lui demandais si l'endroit où nous allions était loin. - " Nous en avons environ pour tente minutes, repose-toi un peu, tu sais Billy la soirée ne fait que commencer!"

Je décidais de suivre son conseil et je fermais les yeux. Mon délassement fut de courte durée, car seulement quelques minutes plus tard, mon voisin posa une question à Fouad. J'ouvris les yeux et vis ce dernier chercher l'interlocuteur du regard dans l'énorme rétroviseur de la Ford; il lui répondit une courte phrase en arabe qu'il termina en français, probablement pour que je comprenne, disant que je ne créerai aucune souci car les biscuits et le punch me rendaient adorable. Il rajouta de nouveau une phrase en marocain où je saisis le prénom Claudia. J'essayais avec difficulté d'ordonner mes idées pour essayer de comprendre le sens de toutes ces paroles, lorsque mon voisin qui s'était placé au milieu de la banquette, tout près de moi, saisis doucement ma main dans la sienne et l'accompagna sous sa robe djellaba. Je découvris sans surprise que la braguette était grande ouverte, dénudant un sexe d'une rigidité de bois, malgré sa taille commune. Je n'étais plus assez clair pour tenter de refuser quoi que ce soit. Je dois reconnaitre que bien au contraire, le fait que cet homme important, ce notable, désire mes caresses, engourdissait mon bon sens et sans qu'il ne me l'ai demandé de façon formelle, je me mis à le masturber lentement. Au bout de quelques instants, il dégrafa totalement son pantalon et attira ma tête vers son entrejambe. Je pris son sexe dans ma bouche sans désir particulier, mais sans répugnance non plus, et commençais à le pomper. Il ne put réprimer un gros soupir de plaisir qui attira l'attention des passagers avant: Le policier se tourna à demi et commença à nous observer avec intérêt ma bouche qui montait et descendait sur le membre du vieux juge avec intérêt. Levant les yeux vers le rétro, je remarquais que Fouad, lui non plus, ne perdait pas un seul instant de la scène. Ces regards qui m'observaient, alors que j'étais en train de faire une fellation provoquèrent en moi d'un seul coup une réaction de plaisir intense, la même que celle que je ressentais lorsque Momo ou Estéban me faisaient avouer à haute voix que j'aimais sucer et me faire mettre par des grosses bites.

Dans un français approximatif, le grand policier déclara soudain que c'était la première fois qu'il voyait un aussi jeune garçon faire une aussi belle pipe. Il semblait ne pas trouver ses mots et poursuivit sa phrase en arabe. Fouad lui répondit brièvement dans la même langue, puis en me regardant, me dit en français:

- " Notre ami Ahmed, le policier se demandait si tu vas jusqu'au bout des choses". Voyant mon air étonné, alors que je continuait à branler doucement la bite que j'avais sortie de ma bouche, il poursuivit: " Pour être plus clair, il veut savoir si tu avales le sperme et si tu te fais enculer."  Je ne répondis rien, je soulevais simplement les sourcils vers lui en signe d'interrogation qui voulait dire: " qui sait? c'est possible!" et je me remis à sucer en les fixant dans les yeux. Le policier marmonna quelque chose entre ses dents dont je ne saisis pas le sens; ça m'était égal, j'étais trop chargé et excité pour me poser ces questions. Puis Fouad nous annonça que nous arrivions à destination et mon partenaire remit son pantalon et me dit à l'oreille dans un français parfait, ce qui me surpris car jusqu'à présent il n'avait pas dit un mot -" A plus tard j'espère, Billy, j'ai beaucoup apprécié! Tu as les lèvres vraiment douces et tu fais ça tellement bien!". Notre auto se gara dans une immense propriété en plein bled, de hauts murs et d'énormes figuiers de barbarie l'entouraient. Fouad avait dû présenter sa carte aux trois gardiens de l'entrée qui finirent par soulever la barrière après qu'ils aient vérifié son nom sur une liste que l'un d'eux avait en main.

- "Tu as vu Billy? c'est du sérieux! il n'y a que des invités triés sur le volet ce soir qui pourront entrer chez M. Abdullah! Il a pris ses précautions pour être certain de ne pas être dérangés par des personnes mal intentionnées." Je ne savais pas trop ce qu'il voulait dire par là... et j'avais le cerveau qui fonctionnait au ralenti de toutes façons et je ne me posais plus aucune question.

Gisèle était là pour m'accueillir, j'étais surpris mais ravi qu'elle soit déjà là. Elle s'était changée et  comme à son habitude, elle portait une jupe ultra courte, genre jupe de tennis et un débardeur sans soutif, très échancré, qui révélait sa petite poitrine tombante. Elle portait un gros sac photo dont la courroie lui sciait l'épaule et lui dénudait presque entièrement le sein droit.

- "Dis donc tu as l'air complètement à l'ouest! Comment ça s'est passé pour venir jusqu'ici?"

-"J'étais à l'arrière avec un des deux juges en djellaba, Fouad conduisait et un gendarme était à côté de lui."

- " Et?"

-"Le vieux a voulu que je le masturbe et que je le suce."                      

- " Evidemment il ne t'ai pas venu à l'esprit de refuser? Et ensuite? Tu n'es pas en train de me dire qu'ils te sont passé dessus tous les trois?"

-"Non, j'ai seulement  ce que je viens de te dire, rien d'autre et si tu m'avais emmené avec toi il ne se serait rien arrivé du tout, je te signale!"

- " Que je sois près de toi ou pas, je te rappelle que tu t'es engagé à te plier à mes décisions, ce n'est plus à toi de faire comme bon te semble ou agir comme le souhaite le premier venu!"

-"Pardon, Gigi je ne pensais pas que ce que j'ai fait avec ce vieux était aussi grave!"

- " Tu n'as rien compris, Billy! Ce que tu as fait, comme tu dis, ce n'est pas la première fois! Donc non, rien de grave! Mais je veux que tu comprennes que dorénavant, c'est moi seule qui fixe quand, comment et avec qui tu peux avoir ce comportement! Nous sommes d'accord ou pas?" Ses yeux flamboyaient de colère contenue.

J'acquiesçais du menton. Un instant je fus tenté de lui dire qu'elle se hâte de décider et que j'avais hâte qu'elle me dise ce qui avait été envisagé pour moi.

Aujourd'hui, tant d'années ayant passé, je peux bien le reconnaitre, à cette époque j'étais chaud bouillant et je n'avais qu'une envie: C'était de me faire défoncer. Peut importe par qui, tout ce qui m'importait c'est que ce soit  par de gros morceaux bien raides.

G01

 

Par billy - Publié dans : adolescence - Communauté : Secrets d'enfance et d'adolescence
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Mercredi 27 mai 3 27 /05 /Mai 08:52

C'était l'été... les "grandes vacances" étaient là! enfin. Fini pour presque trois mois, la mafia de l'internat, les cours, les profs débiles et les pions .

En attendant août et les congés de mon père pour partir vers la France via l'Espagne en voiture,  nous avions la fin du mois de juin à passer à la maison. Il était prévu que nous irions à la plage passer quelques semaines en juillet. Le matin j'allais retrouver les copains chez l'un ou l'autre. Nous nous baladions en vélo, sans but précis mais sans nous ennuyer non plus. Des filles se joignaient à la petite bande parfois, mais elles étaient toujours moins nombreuses que les garçons et faisaient l'objet de toutes les convoitises. Durant la journée, sous les yeux de tous elles étaient "intouchables" pour la plupart, on pouvait espérer qu'elle seraient moins farouches pendant les quelques "boums" (interdites aux parents) qui ne manqueraient pas d'avoir lieu pendant les vacances.

Il faisait chaud pendant ces mois d'été au Maroc et la sieste était de rigueur au début de l'après midi. Ensuite, chaque jour, j'allais rejoindre les autres, copains et copines, à la piscine.

Mon frère, ma sœur et moi-même avions chacun notre chambre depuis le début des vacances. Auparavant mon petit frère dormait dans la même pièce que moi, mais mes parents avaient décidé d'aménager pour lui celle qui jusqu'à présent servait de bureau. Même si je l'aimais bien, j'étais très content de ne plus l'avoir constamment avec moi.  Ma sœur avait également sa chambre: Elle nous en interdisait l'entrée et nous prenions un malin plaisir à y pénétrer à l'improviste et particulièrement quand elle se déshabillait... Elle hurlait et maman prenait sa défense... Cela ne nous empêchait pas de recommencer dès le lendemain...

Je trouvais les débuts d'après-midi de siestes ennuyeuses... Je ne dormais pas. Je lisais la plupart du temps ou je rêvassais. Mais il faisait tellement chaud dehors qu'il fallait bien attendre quelques heures pour que la température baisse un peu avant de pouvoir sortir.

Mon copain G. m'avait prêté quelques livres de photos et de textes pornographiques piqués à ses parents. Je les cachais tout en haut d'un placard et je me masturbais en regardant les belles suédoises blondes avec les cuisses grandes ouvertes et leurs magnifiques poitrines. Il y avait un bouquin qui me plaisait particulièrement car il contenait des photos faites par des amateurs et ça se voyait : Elles n'étaient pas d'excellente qualité pour la plupart, mais je les trouvais très excitantes, car elle "faisaient vraies". Des femmes de 20 à 50 ans, parfois plus âgées, posaient sans aucune pudeur devant l'objectif par série de 4 à 6 pauses pour chacune d'entre elle. Elles offraient pour mon plus grand plaisir la vision de leurs chattes poilues et parfois mouillées et de leurs fesses écartées, parfois de leurs seins fatigués... Elles n'avaient rien de top modèles, mais c'était des femmes ordinaires, plus ou moins jolie mais rien extraordinaire. Je me souviens qu'à la fin du magazine il y avait une adresse pour celles qui désiraient envoyer leurs photos et aussi un modèle de lettre pour donner l'autorisation de publier leurs clichés. Il était précisé que seules les photos non retouchées et dont les pauses étaient les plus naturelles pourraient faire l'objet d'une publication dans le prochain numéro. J'avais remarqué que les pages centrales (la lauréate du précédent numéro) de l'exemplaire que G. m'avait confié avaient été arrachées et je me dis que j'allais le faire râler en lui demandant s'il les utilisaient pour se faire plaisir le soir dans son lit.

J'étais généralement en slip sur le lit et les volets étaient presque complètement fermés, mais entrebâillés  malgré tout pour laisser passer assez de lumière pour pouvoir lire. Un jour, je vis comme une sorte d'ombre qui passait devant ma fenêtre. Celle-ci donnait sur le pignon, derrière la maison. Tout de suite je n'y prêtais pas attention, mais cela recommença. Sans me lever, je me tournais pour observer sans laisser rien paraitre. L'ombre revint et je m'aperçus que c'était quelqu'un qui observait à travers la fenêtre. Au bout de quelques instants je me levais tranquillement, comme pour me rendre aux toilettes, puis je montais au grenier et regardais discrètement par une lucarne. Quelle ne fut pas ma surprise de voir que c'était notre jeune voisine, son papa était marocain et sa maman était alsacienne je crois, qui était grimpée sur une caisse en bois qu'elle avait du tirer jusque sous ma fenêtre pour regarder dans ma chambre. A cette heure de l'après-midi personne ne risquait de la surprendre car il n'y avait personne dehors. Nous la connaissions bien, elle se prénommait Malika, son frère était un copain et elle venait parfois à la maison pour voir ma sœur, qui était pourtant plus jeune qu'elle. Jusque-là je ne lui avais jamais prêté  particulièrement attention. J'avais à peine remarqué quelle était jolie. Sa curiosité un peu perverse m'amusait et me flattait malgré tout et je décidais de jouer le jeu. Je retournais dans ma chambre et pris les bouquins porno que je commençais à feuilleter. Je vis de nouveau l'ombre passer dans ma chambre. Elle devait être de nouveau à son poste d'observation. J'enlevais négligemment mon slip. L'ombre ne bougeait pas. Je me tournais petit à petit vers la fenêtre tout en faisant attention de bien rester dans le trait de lumière et je commençais à me toucher le sexe. Aucune réaction, elle continuait donc à me regarder. Maintenant j'étais complètement en érection  et je commençais à me masturber réellement, de plus en plus vite et de plus en plus fort. L'ombre bougea et je vis parfaitement que cette fois Malika était carrément montée sur le rebord de la fenêtre et qu'elle me regardait franchement, en me faisant signe d'approcher et d'ouvrir la fenêtre. Un peu embarrassé par mon érection je fis ce qu'elle demandait et tout de suite, remontant sa robe au dessus de ses genoux, elle se laissa glisser dans ma chambre. J'allais lui parler, mais elle mit un doigt sur ses lèvres et immédiatement entoura ses bras autour de mon cou et posa sa bouche sur la mienne. Contrairement à ce que j'avais pensé d'elle, ce n'était certainement pas son premier baiser car elle se servait très bien de sa langue dans ma bouche. Elle enleva très vite et sans que je lui demande, son foulard et l'espèce de longue robe couleur pêche qu'elle portait. Dessous c'était étonnant, elle était en short et en t shirt noirs. Ses cheveux étaient très bruns et très longs, retenus en queue de cheval. Elle s'allongea sur la descente de lit et me demanda à l'oreille si la porte était fermée à clé. Je lui répondis que personne ne viendrait dans ma chambre et que tout le monde se reposait. Elle sembla rassurée et sourit et je trouvais ses dents magnifiques. Des dents de carnassière. Elle m'attira près d'elle mais je lui indiquais qu'on serait mieux sur le lit plutôt que par terre. Elle fit "non" de la tête et enleva son t-shirt en dévoilant des petits seins avec des tétons étonnamment longs. Elle fit la moue en les regardant et me sourit encore. Je m'allongeais près d'elle comme elle voulait et tout de suite elle plaça son visage au dessus de moi et prit mon sexe dans sa bouche en me masturbant légèrement. Je n'avais jamais eu d'érection aussi forte. Elle suçait aussi bien qu'elle embrassait. J'essayais de lui enlever son short mais je n'y arrivais pas! Tout en continuant sa fellation elle le dégrafa elle même et l'ouvrit. Elle ne portait rien dessous. Je lui fis signe de l'enlever, mais elle voulu seulement  le baisser en dessous des fesses. Sa toison pubienne de brune était vraiment fournie et montait haut sur son ventre en rejoignant son nombril par une fine bande de poils noirs. Je trouvais ça très excitant. Pendant qu'elle me suçait je devais lui pincer le bout des seins et tout de suite elle respirait très fort et gémissait. Je remarquais avec surprise qu'en même temps elle se pénétrait l'anus avec ses doigts. Elle prit ma main pour la mettre entre ses cuisses. C'était la première fois que je faisais ça. C'était très ouvert, doux, gluant et ça sentait fort: Une odeur excitante. Je voulais qu'elle enlève son short complètement, mais elle continuait à me sucer encore et encore. J'allais jouir mais je n'osais pas le faire dans sa bouche. Elle m'empêcha de me retirer quand j'éjaculais et je pense qu'elle jouissait aussi avec mes caresses, mais aussi certainement par les pénétrations anales de ses doigts.

Elle se releva, me regarda un instant avec des yeux pétillants et coquins et avala. Puis elle mit son nez dans mon cou en m'embrassant et dit très doucement "c'était bon?" Je ne répondis rien mais j'attirais son visage et je l'embrassais pendant de longues minutes. Je n'avais pas envie quitter sa bouche et je suis certain qu'à cet instant c'était la même chose pour elle. Elle n'avait pas encore16 ans.

Par billy - Publié dans : adolescence - Communauté : Secrets d'enfance et d'adolescence
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Mercredi 27 mai 3 27 /05 /Mai 08:48

La question s'est posée à moi avant de commencer à écrire ces textes qui devaient parler de ma sexualité depuis l'enfance en passant par l'adolescence et ma vie d'adulte, jusqu'à aujourd'hui où j'ai la soixantaine.

J'ai eu  l'idée de coucher ces lignes sur le papier car je ressentais intensément le désir d'écrire et aussi le plaisir de penser qu'un jour peut être on puisse me lire, avec la satisfaction (peut être malsaine) de parler de moi, de ma vie, de ceux ou celles qui l'ont croisée et de la raconter sans aucun ménagement ni aucune complaisance. Une sorte de thérapie? Certainement! Pourquoi le nier?

L'idée m'est venue en cherchant des sites de blogs. Cela a débuté par une sorte de voyeurisme pour la vie des autres en quelque sorte... Je me suis rendu-compte qu'il était difficile, voire impossible de pouvoir parler de tout sans aucun tabou sur ces blogs, peut être parce qu'ils sont accessibles aux mineurs et je comprends et approuve cette mesure destinée à lutter contre la pédophilie.

Cependant il n'y avait plus aucun intérêt pour moi d'écrire avec le risque d'être sans cesse censuré!

J'ai donc décidé de publier ces mémoires au fur et à mesure de mes écrits sur un site qui héberge des blogs pour adultes. Naturellement sur ce site les blogs sont souvent pornographiques et parfois, ce  ne sont même pas de vrai blogs... Mais cependant certains blogueurs racontent et qui écrivent sur leur vie me font penser que la plupart des faits sont vrais .C'est que je recherchais.

Après avoir hésité de la manière la plus en accord avec moi-même (donc honnêtement envers les autres) de rédiger ces pages de souvenirs, je me posais encore certaines questions:

Par où commencer? Comment allais-je m'y prendre? Est-ce que je devais absolument tout raconter ou pas? Est-ce que je devais enjoliver ou exagérer certains faits afin que l'histoire soit moins banale et délivrer un récit plus croustillant, donc éveiller d'avantage l'intérêt de ceux ou celles qui allaient lire ces lignes?

Après avoir pris conseil auprès d'amies:

 J'ai décidé d'écrire ces souvenirs tels qu'il se sont vraiment passés.

Je n'ai rien exagéré et je n'ai fait que retranscrire la vérité, la mienne, celle du moment où les faits se sont passés et avec la manière où tout cela s'est inscrit dans ma mémoire du moment.

Je me suis efforcé de ne rien dissimuler et de ne pas omettre sciemment d'évoquer certains passages ou scènes qui peuvent choquer certains lecteurs dans le but de me présenter sous un meilleur jour  .

J'ai voulu écrire de façon chronologique, pour qu'il soit plus facile de se situer dans les lieux, les dates, les âges etc.

J'ai fait exception pour un thème particulier que j'ai traité à part et où je parle d'un pan secret de ma vie encore très difficile à aborder pour moi : Ma période et mes tendances homosexuelles.

Soyez indulgents avec moi et aussi avec ceux qui ont croisé ma route et surtout essayez de ne pas porter de jugement!

 "La sexualité, dès l'enfance façonne et forge nos esprits ainsi que nos corps et ce, pour toute notre vie" disait Freud .

Par billy - Publié dans : adolescence - homosexualité - Communauté : Secrets d'enfance et d'adolescence
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