Mercredi 29 octobre 3 29 /10 /Oct 13:30

 

L'été passa, j'avais eu 15 ans en août et la rentrée scolaire s'était bien passée. Le dortoir des "moyens" se trouvait au 2ème étage et une aile du bâtiment nous était réservée. Je retrouvais quelques copains de l'année précédente, mais il y avait beaucoup plus d'élèves que je ne connaissais pas. Il restait quelques places dans le dortoir et je m'installais sur en bas du lit superposé. Les lits étaient séparés par des boxes .

Au lycée Victor Hugo de Marrakech de nombreux élèves étaient français, mais il y avait aussi des enfants de diplomates étrangers et sur la totalité des élèves de l'établissement, environ 50% étaient marocains. Le lycée était mixte et il y avait également un internat pour les filles dont l'accès était malheureusement parfaitement contrôlé.

Dès le premier jour, le garçon qui occupait le lit du dessus se montra très sympathique. Il était deux sections au dessus de moi et avait 17 ans. Il était Tunisien, grand et costaud, se prénommait Mohamed et tout le monde l'appelait Mo.

Il me mit en garde par rapport aux autres internes et particulièrement les plus grands, car parfois il y avait des petits problèmes de racket, de bagarres etc. Il fallait respecter certains codes, sinon on risquait d'être mis de côté ou d'être pris en grippe. Il se proposait d'être une sorte de protecteur pour moi. Je lui dit que j'étais d'accord. J'évitais ainsi "le bahutage" le sort que les nouveaux arrivés avaient à subir en se faisant barbouiller de dentifrice pendant la nuit ou en se faisant passer les fesses au cirage. Je lui demandais ce qu'il voulait en échange. Il me répondit qu'il voulait juste être mon ami et rajouta en souriant que si je voulais je pourrai lui donner mon dessert de temps en temps.

L'année scolaire passe tranquillement. Malgré tous nos efforts les filles restent quasi inaccessibles. Seulement quelques baisers échangés et quelques caresses dans les recoins noirs le soir... Mais rien de plus! J'avais fait la connaissance d'une fille qui me plaisait, Corinne, mais ce n'étaient que des rencontres furtives, la plupart du temps avec d'autres filles pas loin quand ce n'était pas la grande sœur. Frustration!

Mo me prêtait beaucoup d'attention. Après quelques semaines, le soir alors que nous étions couchés après l'extinction des lumières, il me demanda de tendre ma main par la tête de lit et il la prit dans la sienne. Par la suite c'était devenu une sorte d'habitude, de rituel et il était plaisant pour moi d'être apprécié par ce garçon fort, très gentil et doux.

 Je dois expliquer qu'au Maroc à cette époque (aujourd'hui je ne sais pas si c'est encore comme ça...) l'homosexualité était assez courante entre hommes et particulièrement dans les milieux qui manquaient de femmes. Cependant si le rôle du "mâle" était quelque chose d'acceptable et même de valorisant, celui de la "femme" l'était beaucoup moins et celui qui occupait ce "rôle" était déconsidéré, dans cette société arabe machiste. Comme pouvait l'être une  fille "facile" en France.

 Une nuit, il devait être au moins minuit, j'étais en caleçon au dessus de mes draps, il faisait chaud. Je sentis furtivement quelqu'un qui venait à côté de moi. Je reconnu très vite Mo qui s'allongeait à mes côtés. J'avais installé un drap, comme un baldaquin qui couvrait le côté et le pied du lit du haut et enveloppait le mien, pour m'isoler et me permettre d'allumer ma lampe en toute discrétion pour lire. Je lui saisis une main et tout de suite il m'enlaça. Il était torse nu aussi. Il colla son visage contre le mien et chercha à m'embrasser. Sa langue était chaude et bougeait dans ma bouche. Jamais une fille ne m'avais embrassé de cette façon et c'était le première fois qu'un garçon le faisait. Voyant que je me détendais, il fit glisser mon slip et me l'enleva. J'étais déjà en érection. Il touchait mes fesses et mon anus. Je commençais à haleter. Il prit ma tête et l'attira contre son sexe. Je le pris dans ma bouche. Il était plus gros que celui de F. le cousin de mon enfance qui m'avait initié à sucer. Son gros gland lui donnait l'aspect d'une sorte de champignon. Il n'arrêtait pas de me toucher les fesses, de me les écarter et de m'ouvrir l'anus avec les doigts. J'aimais ça. J'avais arrêté la fellation et j'avais mis le visage dans mon oreiller pour ne pas faire de bruit. J'étais tourné sur le côté pendant qu'il me pénétrait l'anus de ses doigts de plus en plus profondément. Puis, il guida son sexe avec sa main entre mes fesses et très lentement entra en moi. Je ne me souviens pas avoir eu mal, malgré la taille de son sexe, au contraire, c'était beaucoup mieux qu'avec ses doigts. Il s'activa assez longtemps, très lentement et profondément en me chuchotant à l'oreille des mots qui m'humiliaient, mais qui en même temps m'excitaient beaucoup. Je me souviens de quelques phrases qui m'avaient marquées comme: "Oui continue! Bouge bien les fesses!" " Dis-moi que ça te plait de te faire enculer!" "Tu aimes bien les grosses bites hein? Je suis sur que tu en voudrais une encore plus grosse!" "Avoues que tu meures d'envie de sucer et de te faire mettre en même temps!" etc. etc.

Cette première fois, m'avait plu et la sodomie m'avait apporté un plaisir extraordinaire, sans pourtant me combler car je n'étais pas allé jusqu'au bout, jusqu'à l'orgasme.

Je me disais aussi ,que cette fois c'était fait; Je m'étais fait sodomiser par un adulte... un marocain que j'avais réussi à faire jouir. Ce n'est pas que j'étais particulièrement fier de moi, mais malgré tout je ne regrettais pas non plus cette expérience très excitante et secrète.

Par la suite Mo vint me rejoindre dans mon lit régulièrement pour des fellations. Moi je préférais qu'il me sodomise ou qu'il joue avec mon anus. Il ne voulait pas que je me touche le sexe pendant qu'il le faisait, je ne savais pas vraiment pourquoi. Mais ça me frustrait. Il exigeait aussi que je me rase le sexe, les testicules et l'anus et que je me taille courts les poils du pubis. Il trouvait que ça faisait plus "propre" et trouvait également que c'était très "excitant". Lui-même ne se laissait jamais pousser les poils comme le font les occidentaux, il se les coupait courts partout. Je trouvais cela un peu bizarre, mais par la suite je m'aperçus que tous les musulmans faisaient la même chose...

Même si je n'arrivais pas encore à jouir en me faisant sodomiser j'éprouvais des sensations de plus en plus intenses à chaque fois.

Certaines fois, je ne faisais que le sucer pendant qu'il me doigtait. Il prenait particulièrement plaisir à me pénétrer l'anus en l'ouvrant le plus possible avec ses doigts et il tenta très souvent d'y introduire sa main entière. Mais malgré l'excitation et le plaisir que ça me donnait, c'était pour moi encore trop douloureux. Il faut dire que cela se passait dans un environnement vraiment restreint et particulier, où le bruit était proscrit. Je n'étais pas à mon aise du tout pour arriver à me libérer totalement mentalement. J'avoue aujourd'hui que si ces plaisirs, que je savais interdits me plaisaient de plus en plus ils ne me satisfaisaient pas totalement. J'aurais aimé partager cette expérience avec quelqu'un de confiance, quelqu'un qui comprendrait mes plaisirs et aussi mes frustrations, avec qui j'aurais pu parler sans aucune retenue de ces expériences secrètes, mais  c'était impossible, car trop tabou pour cette époque où tout évidemment se faisait ou se pratiquait, mais toujours de façon dissimulée. Donc je gardais ces relations sexuelles secrètes et intenses au fond de moi.

Mo me rédigeait des petites lettres, des sortes de mots d'amour assez confus qui ne parlaient jamais de sexualité mais où il m'expliquait son attachement et sa passion avec un style enfantin et oriental. Je les trouvais puériles et je les faisais disparaitre immédiatement dans les toilettes. Mais un jour je commis l'erreur d'en oublier une dans un livre qu'il m'avait donné (un prix qu'il avait gagné) .

En rangeant mes valises au cours de vacance scolaires, ma mère est tombée sur ce bouquin et m'a demandé des explications sur ce "Marocain" qui osait m'écrire des lettres de cette sorte!!! J'ai répondu que c'était simplement un ami, que c'était la façon du pays d'écrire dans un style oriental et précieux etc. Je n'en menais pas large! Ma mère a t elle cru à mes explications? Je me le suis longtemps demandé! Elle s'est rassurée en voulant les croire, ce qui est plus probable! En tous cas elle n'est jamais revenue sur cet épisode avec moi.

En colère contre moi-même, pour ma négligence et contre  maman qui fouillait dans mes affaires, je me disais que mes parents étaient injustes et n'avaient pas beaucoup de leçons à me donner de ce qui était "sexuellement correct ou tolérable" car de leur côté ils ne se privaient pas. Lors de joyeuses soirées (très arrosées et fumeuses.....) qui se déroulaient presque chaque samedi, parfois à la maison, ou bien chez un de leurs nombreux amis. Plusieurs fois j'avais surpris mon père en posture délicate avec l'une ou l'autre des femmes qui étaient présentes avec leurs maris à ces soirées un peu spéciales. Ma mère, je pense très délaissée, n'était pas en reste et elle participait comme presque toutes les autres aux "jeux entre adultes" qui commençaient toujours par des danses collectives et se terminaient la plupart du temps par de joyeuses cavalcades dans toute la maison et les jardins. Je n'ai jamais cherché à savoir quelles étaient les règles de ces jeux et en quoi ils consistaient vraiment.

Je pense que j'avais peur de le découvrir depuis que j'avais entendu deux hommes d'âge mur que je voyais pour la première fois à l'une de ces soirées, se murmurer en désignant discrètement ma mère, qui était en train de danser (Ils ignoraient qui j'étais et même que je leur prêtais attention et pouvais les entendre):

Le premier (un européen d'environ 50 ans) disait "C'est elle dont je vous est parlé! comment la trouvez-vous? "L'autre (un marocain d'à peu près le même âge) après un moment d'examen approfondi répondit: "Jolie, effectivement elle n'a pas l'air très farouche cette brune! Il rajouta en riant "Petits seins, mais quelle cambrure et quel cul!" Le premier reprit plus doucement "P. m'a dit qu'elle était vraiment chaude et expérimentée, elle ne refuse jamais rien, au contraire, elle adore les situations originales!". Le marocain rajouta en souriant " Un dicton arabe dit que les femmes qui ont des petites poitrines préfèrent toujours passer par la petite porte et moi j'adore ce genre de passage  réservés aux habitués!" Je ne voulus pas en entendre plus. Je ne le pouvais pas. Je me dis que ce n'était que des inventions, de la méchanceté et de la jalousie.

A partir de cette fois, je ne voulus plus accompagner mes parents quand ils étaient invités. Je préférais rester à la maison, seul ou avec 1 ou 2 autres copains pour me tenir compagnie. Quand c'était mes parents qui invitaient, j'allais chez G. que j'appréciais toujours en tant qu'ami (et j'aimais particulièrement revoir Jacqueline, sa mère qui parfois le matin se baladait en chemise de nuit jusqu'après le petit déjeuner).

Au retour des vacances (de Pâques je crois, je ne me souviens plus trop)  j'ai trouvé Mo différent. Il ne me disait rien mais je le sentais préoccupé. Le soir même il vint me rejoindre et me dit que son père repartait en Tunisie et que c'était ses dernières semaines à l'internat. Je ne vais pas dire que j'aimais Mo comme on aime une femme! Non! mais malgré tout j'étais désemparé de savoir qu'il allait partir et que nos jeux seraient terminés.

Au cours de ces dernières semaines avec lui je me souviens qu'il faisait très chaud dans le dortoir. Les surveillants étaient beaucoup moins à cheval sur la discipline car c'était la période des révisions pour les examens et les conseils de classes n'étaient pas loin. Un soir, il était tard et je dormais mal à cause de la chaleur, quand Mo s'approcha de moi. Il me souffla: Après ta douche tu iras dans la chambre du pion discrètement. Je te rejoins là bas car on ne doit pas nous voir y aller ensemble. Tu es d'accord? Puis il m'attira contre lui. Je demandais "Pourquoi dans la chambre du pion?" Il dit "Il veut te voir pour te demander un truc ne t'inquiètes pas"!

Je mis ma serviette autours de mes hanches, pris ma trousse de toilette et filais vers la douche. J'allais vers les cabines de douche. De nombreux gars venaient se rafraichir avant de dormir. Je passais sous l'eau fraiche et me savonnais énergiquement. J'essayais de comprendre pourquoi le pion voulait me voir à cette heure. Ce surveillant, Estéban (son père était d'origine Espagnole et sa mère Marocaine) était un étudiant en histoire qui complétait sa bourse d'étude en passant quelques nuits par semaine à surveiller les dortoirs. Ce n'était pas exceptionnel qu'un pion demande à voir un élève pour une raison ou pour une autre. Je me disais que ça allait durer quelques instants et qu'ensuite je rejoindrais mon lit. Puis, la serviette autours de la taille, je rejoins directement la chambre de service qui se trouve au bout du dortoir. Les rideaux sont tirés, il y a seulement une lampe d'allumée à l'intérieur, je distingue Estéban, assis à son bureau qui parle avec quelqu'un. Je vais  frapper mais je me ravise et je fais un pas en arrière, car je reconnais la voix de Mo. Ils se parlent assez bas. Je distingue à peine leurs paroles. Alors, j'approche mon oreille de la fenêtre qui est restée entrouverte: Maintenant j'entends parfaitement leur dialogue qui donnait à peu près ceci:

Estéban: Tu es certain qu'il va venir ici?

Mo: - Oui il va venir . Il ne va pas tarder, ne vous en faites pas!

E: -Tu lui as dit quoi exactement?

Mo: -Que vous vouliez le voir c'est tout.

E: -Bien! Alors tu me dis que ça vaut le coup?

Mo: (plus doucement) -Oui complètement.

E: -Tout?

Mo: - Oui. Pas de souci et il aime ça!

E: - Impeccable alors! (il rit un peu) Tu penses que c'est possible dès ce soir?

Mo: -Oui je pense que ce sera bon, mais il faut le prendre par la douceur! Pas le brusquer, sinon il pourrait refuser.

E: -Vas-voir où il est!

Je suis complètement sidéré parce que je viens d'entendre et sur ce que Mo a pu dire de moi. Je suis tellement déçu! Moi qui lui faisais totalement confiance... Je ne sais plus quoi faire, ni comment me comporter, je regagne mon lit, la serviette sur moi et je m'allonge. Je n'ai pas vraiment tout saisi de la situation, mais je sais bien maintenant pourquoi Mo m'a dit d'aller voir le surveillant et je suis un perdu à cause de l'angoisse, du stress et de la peur que cela me procure. Est-ce que je dois rester sur mon lit maintenant? Mo va certainement revenir me chercher et risque de faire du scandale et tout le dortoir sera mis au courant! Pourquoi toutes ces questions sur moi? Les idées se bousculent dans ma tête et je n'arrive pas à les mettre en ordre. Puis Mo est près de mon lit. Il dit " tu dors ?" Je ne réponds pas. Il dit encore "Pourquoi tu n'es pas allé chez le pion comme c'était convenu?" Je ne réponds toujours pas. Il me saisit un bras et me dit entre ses dents "allez! lèves toi!" Je fais "non" de la tête. Il commence à me tirer de force quand Estéban arrive. Il dit "C'est bon Mohamed laisse-le". Mo de nouveau essaie de me tirer pour me faire lever. Estéban lui prend le bras et dit "Je t'ai dit que c'était bon! Tu le lâches et tu nous laisses! D'accord?" Mo ne réplique pas et dit seulement "oui monsieur pas de problème". Estéban me regarde amicalement et dit: Toi, tu viens avec moi. J'enfile un slip et réajuste ma serviette et je le suis jusque dans sa chambre.

Il me dit après m'avoir fait assoir:  "Je vais être franc avec toi! Je t'ai remarqué depuis quelques temps, je te trouve mignon et tu as l'air très gentil et sympa et j'ai eu envie de te connaitre un peu mieux" Tu es d'accord? Moi, je ne savais pas quoi dire, surtout après ce que j'avais entendu. Il continua: Et moi comment tu me trouve?  Physiquement déjà? Sois sincère toi aussi!

Je lui répliquais que ça allait que je le trouvais bien (il était grand, assez maigre très brun avec une barbe courte et très noire.) Il dit! Ok! merci! Tu sais, je voulais te voir pour t'inviter le weekend  prochain chez moi... Enfin, chez mes parents qui ont un Ryad ici à Marrakech. On pourrait faire plus ample connaissance! Je ne veux pas t'obliger, mais si ça t'intéresse tu pourras te renseigner auprès  d'Antoine et de Dominique (deux gars de l'internat de mon âge), ils sont déjà venus à la maison, ils pourront te dire s'ils ont apprécié! Ils est prévu qu'ils viennent aussi. Il y aura plein de monde, des filles aussi, des marocaines et des européennes! Pour tous les gouts!  je fête mon anniversaire!

Et puis, tu sais il y a une grande piscine dans de magnifiques jardins. Et au menu il y aura le couscous et la pastilla...

Tu en penses quoi? Je n'avais pas la tête à réfléchir Je le remerciais  pour l'invitation et lui dit que c'étais promis, j'en parlerai à Antoine et Dominique!

Il me propose de boire quelque chose. Je choisis un coca. Il fait chaud et je l'apprécie d'autant plus. Je bois mon coca et mange 2 ou 3 biscuits marocains un peu huileux. Je regarde l'heure à la pendule: 1h30 du matin! Je le remercie pour son accueil et sa gentillesse envers moi et me lève en disant que je dois aller me coucher , mais que j'ai peur que Mo vienne m'ennuyer! Estéban me dit de ne pas me soucier de lui, qu'il va le faire changer de place dans le dortoir jusqu'à son départ;  mais que si je veux être certain d'être tranquille, je peux dormir dans sa chambre à côté et que lui dormira sur un matelas gonflable. Il m'emmène dans la chambre ou en effet se trouve un matelas pneumatique déjà gonflé.

Parce que c'est plus facile et aussi peut être par lâcheté (je ne veux absolument plus affronter cet hypocrite de Mo qui me fait peur)  j'accepte en ne me faisant pas trop d'illusion sur les intentions d'Estéban. Je m'installe dans le grand lit. Je m'endors presque immédiatement. Quand je me réveille   Estéban est entrain de me secouer en me disant de rejoindre mon boxe avant le réveil des autres. je ne sais plus ou je suis et je mets quelques minutes à me situer. Puis devant l'insistance du surveillant je finis par émerger et sors de la chambre pour me rendre aux douches.

Plusieurs jours passèrent sans que je ne revois Estéban car il n'était pas de service au dortoir. Puis un soir je vis que c'était lui qui était là. Il me cherchait du regard et moi je faisais tout pour qu'il ne croise pas le mien. Dans la nuit, une fois que tout le monde dormait il vint jusqu'à mon lit et me dit qu'il n'arrivait pas à dormir, qu'il pensait sans cesse à moi etc. Il me dit d'aller dans sa chambre et de l'attendre. J'attends quelques instants puis faisant semblant d'aller à la douche, discrètement je vais dans son bureau, puis dans sa chambre. Il n'est pas là. Je m'assoie sur le lit et j'attends. Un long moment passe, Estéban ne revient pas et je tombe de sommeil. J'ai envie de regagner mon lit, mais je n'ose pas le faire, alors je me couche sur celui du surveillant et je finis par m'endormir.

Quand je me réveille, je suis nu .Ma serviette a disparu, mon slip également. Estéban est à côté de moi dans le lit. La lampe de chevet est allumée avec un foulard posé dessus pour tamiser la lumière, et je vois qu'il est nu aussi. Il est en semi érection et la taille de son sexe, (particulièrement sa grosseur) me surprend. Il me caresse sur tout le corps et me demande si ça va, si je me sens bien. Je réponds que ça va, je ne suis pas trop mal, mais que je suis désorienté. Je me rends-compte que tout ce que j'ai besoin c'est de douceur et de réconfort et il continue à me caresser partout. Cela me donne la chair de poule. Il touche le bas de mon ventre et mes fesses tout en se masturbant doucement. Je ferme les yeux et le laisse faire. Un moment plus tard il me demande ce que je pense de son sexe. Sa question est incongrue mais ne me semble pas quelque chose de choquant à cet instant... Je lui réponds qu'il m'impressionne beaucoup parce que je le trouve très gros. Il sourit et dit que le mien n'est pas mal non plus et il continue ses caresses. Puis il s'assoie dans le lit et me demande s'il peut me poser quelques questions très personnelles?

j'ai le sentiment d'être détaché de tout et rien ne semble avoir d'importance, d'être en sécurité auprès de lui et je fais "oui" de la tête.

E: "Je pense que tu as tout entendu ce que Mo me disait l'autre jour?"

Je ne savais pas trop si je devais répondre, car l'affirmer c'était reconnaitre être celui que Mo avait décrit. Je dis donc "oui, mais que je n'avais pas tout pas vraiment tout compris".

Estéban répliqua que "Mo avait certainement voulu dire que tu étais doué pour baiser. Tu réponds quoi?"

Je répondis en évitant son regard "que c'était peut être vrai, que ce n'était pas à moi de le dire et que je ne savais pas trop."

Estéban continua en disant : "Justement, Momo me disait que tu faisais tout ce qu'il voulait avec toi, et que tu ne refusais rien! Et même que tu aimais".

Moi: "Pourquoi j'aurais dit non si ça me plaisait?"

E: "Donc tu vaux le coup, c'est vrai? Tu faisais quoi  avec Mo? Sois précis?"

Voyant que je me referme comme une huitre il dit " Bon ça va être plus facile pour toi si je te poses des questions ou tu répondras simplement par oui ou non, Tu es d'accord?" Je réponds que je suis d'accord en hochant la tête . Il continue "Tu aimes sucer?" Je réponds "oui". Tu avales? Je réfléchis quelques instants et fais "non" de la tête. Il me regarde bien dans les yeux et rajoute "c'est un vrai non ou un oui-non?" Je ne dis rien. Il poursuit "tu aimes te faire enculer? Tu aimes la bite?" je fais "oui en hochant la tête".

E: Bien! Au moins tu es franc! J'aime ça! Bon début! Et moi si je te demandais encore plus tu accepterais?

Je répondis que je ne savais pas ce qu'il voulait dire par "encore plus".

Il dit que j'étais loin d'avoir fait le tour de la question, qu'il y avait des façons beaucoup plus inventives, et originales de baiser et qu'il pensait que je méritais mieux qu'un type du genre de Mo. Il pourrait me faire découvrir certaines choses que je ne n'imaginais même pas .  

Je n'étais pas totalement convaincu par son discours. Même si ses paroles m'intriguaient beaucoup et me faisaient réfléchir, elles éveillaient en moi une certaine forme de curiosité malsaine et troublante.

J'avais aussi très envie de dormir; le réveil sur la table de nuit indiquait 3h1/2.

Estéban me dit qu'on reparlerait de tout cela bientôt et qu'il me donnait le temps d'y penser et de donner ma réponse. Il se leva pour aller aux toilettes. Il revint quelques instants plus tard et je vis qu'il était en érection complète.

Il s'allongea entre le matelas pneumatique et le lit et me demanda de venir m'asseoir sur le pied du lit à ses côtés . Je me glissais jusqu'à l'endroit qu'il désignait. Il se mit debout face à moi. Je trouvais son sexe en érection vraiment très gros. C'était impressionnant mais en même temps très excitant.

Il me fit signe de le prendre dans ma bouche et je lui obéis. Au bout de quelques instants,  le fait d'ouvrir si grand la bouche me donnait des crampes à la mâchoire et je me contentais de le lécher tout en le masturbant très vite. Il me fis signe d'arrêter en disant "Je vois que tu es doué, effectivement, mais tu n'as pas beaucoup d'expérience". Il me bascula en travers du lit sur le dos et me fit plier les genoux en maintenant mes chevilles de chaque coté de ma tête. Il dit: "Reste comme ça! " Il  approcha son visage de mes fesses et cracha un peu de salive sur mon anus. Je me tenais les cuisses avec les mains pour rester dans la position qu'il m'avait indiquée. Tu te rases l'anus depuis longtemps? Dit-il. Je répondis "non pas très longtemps, c'est Mo qui voulait que je le fasse." Il réplique "C'est bien! Comme ça on sait tout de suite à qui on a affaire! Pas besoin de grands discours! " Mais ne te tailles plus les poils du pubis à l'avenir! Le contraste sera vraiment bandant!". Il me doigta l'anus pendant un court moment. Je sentais que je m'ouvrais de plus en plus. Il dit "est-ce que Mohamed te fistait parfois?" Je n'avais jamais entendu ce mot, alors je répondis "non". Il dit" J'aurais vraiment parié le contraire pourtant!". Il écarta mes fesses de ses mains. Je fermais les yeux pour ne pas rencontrer son regard. Je me rendis-compte que je n'étais plus en érection. Il me pénétra très doucement et très progressivement, avec douceur et fermeté. Je me sentais remplis. Je n'avais pas mal, bien au contraire, c'était une sensation de plénitude incroyable, jamais ressentie auparavant. Mes jambes reposaient sur ses épaules et il faisait sortir à chaque fois complètement son sexe de mon anus avant de le faire entrer à nouveau et cela faisait un bruit assez désagréable, de ballon qui se dégonfle. Je sentais ses testicules qui cognaient mes fesses à chaque pénétration et je me disais que cet énorme sexe était entièrement entré en moi et cette idée était très excitante.

Un liquide translucide coulait abondamment de mon sexe presque en érection maintenant. Je n'avais jamais ressenti cette forme de jouissance avant ce jour là. Puis il me fit agenouiller par terre et il se mit accroupi derrière moi, il se retrouvait presque assis sur le bas de mes reins tout en me sodomisant. Je me souviens d'une sensation d'une jouissance infinie malgré la douleur due à certains coups de reins plus violents. Je mordis le traversin qui se trouvait contre mon visage pendant que je jouissais et que mon sperme giclait sur le drap du lit. Pour la première fois je connus une jouissance extrême.

Les jours suivants, Estéban n'était pas de service et je ne le revis qu'au bout de quelques jours et jamais seul à seul. J'avais demandé à Antoine et Dominique s'ils étaient effectivement allés dans le Ryad, chez ses parents et comment ça se passait. Mais ils étaient  restés assez vagues sur ce qui s'y passait vraiment sans pour cela me dire que ces invitations étaient formidables ou à éviter. Ils dirent simplement "Viens pour te faire une opinion toi-même! Tu ne risques pas grand chose, tu sais, tout le monde n'apprécie pas obligatoirement les mêmes choses. Cela pourrait te plaire!"

Après avoir longtemps hésité, car ces fêtes étaient rares pour un jeune interne comme moi, je décidais de ne pas me rendre à cette invitation. En effet les vacances d'été étaient proches et j'avais d'avantage envie de me projeter vers le voyage en France et en Italie que nous devions faire en famille au mois d'août, que de me replonger pour l'instant dans les milieux où Estéban voulait m'attirer. J'aurais le temps de l'envisager à la prochaine rentrée en septembre.

Par billy - Publié dans : adolescence - homosexualité - Communauté : Secrets d'enfance et d'adolescence
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